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AMOUR PROPHETIQUE - PARTIE 3  
 
 
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PARTIE 3

 
 
 
 
Amicalement et Fraternellement, Emilien Casali (Auteur) 
casali.emilien@wanadoo.fr 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Tous les remerciements aux élèves de Madame maria Miflor : 
Alexandra Mihai, Ana Maria Cercelaru,Felicia vantu,Maria Manea, Robert Opran, Bianca Ionica, Floriana Smarandin, Sebastien Pana, Cosmin Popescu, Emilia Prada, Ana Maria Burada,Alexandra Taru, Theodora Popescu, Mihaela Ungureanu,Cosmina Dolofan, Ionut Lascau, Alexandra Stoienescu 
 
 
 
Tous mes remerciements aux élèves de la classe de Madame Giovana Dinca 
Mihaela Botezatu, Mihaela Plesea, Cristina Mitache, Patricia Chioaru, Alina Tarpan, Alexandra Corsate, Florentina Gheorghe  
 
 
 
Tous mes remerciements aux élèves de la classe de Madame Corina Fenichiu 
Alina David 
 
 
 
Tous mes remerciements aux élèves de Madame Iulia Hotnog : 
Maria Elena Urma, Lavinia Ioana Constantin, Maria Alexandra Ionascu, Maria Ghimpu, Cristina Adriana Leonte, Andreea valeria Hotnog, Viorel Tudor Apostu, Arina Bianca Manza, Elena dana Tirian, Stefan Bogdan Popoiu 
 
 
 
 
 
PROLOGUE 
 
Nous sommes le dimanche 8 mai… 
 
L’action se déroule dans la clairière enchantée au centre de laquelle est placée une table avec des bancs… 
 
 
C’est le milieu du printemps, les arbres sont fleuris et le soleil est au beau fixe… 
 
Un écureuil saute sur la table et s’amuse avec une canne qu’il fait rouler…  
 
Des papillons multicolores tournent autour de l’écureuil…  
 
Soudain, l’écureuil est surpris par l’arrivée d’un groupe de grand-mères avec à sa tête grand-mère Ioana et grand-mère Maria bras dessus, bras dessous…  
 
L’écureuil abandonne la canne sur la table et va se nicher sur la branche d’un arbre… 
 
 
GRAND-MERE IOANA, bras dessus, bras dessous avec grand-mère Maria 
Je ne te crois pas, grand-mère Maria, quand tu dis que tu as été une enfant très sage.  
 
GRAND-MERE MARIA, bras dessus, bras dessous avec grand-mère Ioana 
Ça suffit ! Tu ne vas pas remettre ça sur le tapis, grand-mère Ioana.  
 
GRAND-MERE IOANA, bras dessus, bras dessous avec grand-mère Maria 
Avoue que tu n’as pas été une enfant sage. 
 
GRAND-MERE MARIA, bras dessus, bras dessous avec grand-mère Ioana 
Je t’assure que je ne faisais jamais de farces. Tout le monde n’est pas comme toi !  
 
Elle s’approche de la table sur laquelle repose la canne 
 
GRAND-MERE IOANA, bras dessus, bras dessous avec grand-mère Maria 
Ne dis pas n’importe quoi ! Tous les enfants font des bêtises à leur age.  
 
GRAND-MERE MARIA, aperçoit la canne sur la table 
Là, regarde ! Je crois bien que c’est ma canne !?  
 
GRAND-MERE IOANA, bras dessus, bras dessous avec grand-mère Maria 
Tu fais toujours celle qui ne comprend pas.  
 
GRAND-MERE MARIA, lâche le bras de grand-mère Ioana  
Youpi ! J’ai retrouvé ma canne ! Je savais bien que je l’avais oubliée quelque part l’automne dernier. (Elle se saisit de sa canne qu’elle blottit dans ses bras) C’est le miracle du printemps !  
 
 
GRAND-MERE IOANA 
Tu ne vas tout de même pas me faire croire que tu n’as jamais fait de bêtises quand tu étais petite, ma belle ?  
 
GRAND-MERE MARIA, fait quelques pas dans la clairière à l’aide de sa canne 
Je suis contente de retrouver ma canne ! Youpi !  
 
GRAND-MERE IOANA 
Je ne te croirais jamais.  
 
GRAND-MERE MARIA, s’arrête brusquement, sa canne à la main 
Tu m’embêtes à la fin ! Très bien ! Puisque c’est comme ça, je vais te livrer un petit secret, grand-mère Ioana ! Tu me jures de n’en parler à personne ?  
 
GRAND-MERE IOANA, lève la main droite 
Tu as ma parole ! 
 
GRAND-MERE MARIA, s’assoit à table 
Asseyons-nous un instant ! Mes jambes commencent à s’alourdir.  
 
GRAND-MERE IOANA 
Je savais bien que je finirais par avoir le fin mot de l’histoire. Tu es une petite cachottière. Tu en auras mis du temps pour avouer. Tu es très tenace, Grand-mère Maria. Je n’ai pas réussi à te tirer les verres du nez de tout l’hiver. 
 
 
GRAND-MERE MARIA 
En principe, je ne devrais pas te raconter mon secret… mais comme tu insistes lourdement avec ça… je ne peux pas dire qu’il s’agit réellement d’une farce… disons que je considère plutôt mon acte comme un emprunt… (Elle pose sa canne sur la table)  
 
 
 
 
 
 
Les papillons multicolores tournent autour des grand-mères… 
 
GRAND-MERE IOANA 
Ça commence par un emprunt et puis ça finit par autre chose…  
 
GRAND-MERE MARIA, sa canne à la main  
Il ne s’agit pas d’un vol si tu veux tout savoir, j’ai juste arraché une rose dans un jardin.  
 
GRAND-MERE IOANA, éclate de rire 
Elle en a de la chance, cette rose !  
 
GRAND-MERE MARIA, chasse les papillons à l’aide de sa canne 
Tu ne peux pas comprendre.  
 
GRAND-MERE IOANA 
Tu as fait une énorme bêtise, voilà tout !  
 
GRAND-MERE MARIA, chasse les papillons à l’aide de sa canne 
Je n’ai pas volé cette rose, je l’ai tout simplement cueillie pour la sauver. (Elle repousse les papillons avec sa canne) Ces papillons commencent à m’énerver !  
 
 
GRAND-MERE IOANA 
Tu culpabilises.  
 
GRAND-MERE MARIA, repousse les papillons à l’aide de sa canne 
Qui ? Que ? Quoi ? Comment ça, je culpabilises? 
 
GRAND-MERE IOANA 
Tu n’as tout simplement pas la conscience tranquille depuis ce jour-là. 
 
GRAND-MERE MARIA, repousse les papillons à l’aide de sa canne 
« Ce jour-là, comme tu dis si bien, je me rendais à l’école et sur mon chemin, j’ai aperçu une rose qui dépassait du jardin… tu vois ce que je veux dire, n’est-ce pas ?... alors, dans ces cas-là… tu comprends…  
 
GRAND-MERE IOANA 
C’était plus fort que toi, il fallait que tu l’arraches.  
 
GRAND-MERE MARIA, repousse les papillons à l’aide de sa canne 
Je l’ai cueillie ! Nuance !  
 
GRAND-MERE IOANA 
A moi aussi, il m’est arrivé des faits similaires avec les cerises de mon voisin…  
 
GRAND-MERE MARIA 
Je te signale que ce n’était pas une rose comme toutes les autres. (Elle repousse les papillons à l’aide sa canne) Ça commence à bien faire, les papillons ! Allez-vous en !  
 
GRAND-MERE IOANA 
Tu admets que tu as fait une bêtise ! Il n’y a pas de quoi en faire un drame, cela peut arriver à tous les enfants. A ton avis, que crois-tu que j’ai fait le jour où les cerises sont apparues sur l’arbre de mon voisin ?  
 
GRAND-MERE MARIA, frappe dans les papillons à l’aide de sa canne 
Ça suffit, les papillons ! Hors de ma vue !  
 
C’est alors que les papillons lancent des pétales de roses au dessus des grand-mères, des pétales qui retombent délicatement…  
 
GRAND-MERE IOANA 
Regarde, ma petite mère… même les papillons n’ont pas l’air convaincu de la vérité. 
 
Les papillons continuent de lancer des pétales de roses au dessus des grand-mères…  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
GRAND-MERE MARIA 
« La vérité, c’est que la rose m’a interpellé juste au moment où je suis passée à coté d’elle. Elle souhaitait quitter le jardin le plus rapidement possible. Celle-ci craignait le ciseau du jardinier qui s’était juré de lui découper sa tige afin de la vendre ensuite au plus offrant. Mademoiselle Rose ne souhaitait pas finir dans la vitrine d’un magasin, ou devrais-je plutôt dire, enfermée dans une grande malle. Consciente qu’elle était d’une grande valeur et qu’elle ne ressemblait à aucune autre rose de son espèce, elle se doutait que tôt ou tard, elle ferait l’objet de convoitise dans l’entourage de son acquéreur lequel serait forcé de la cacher. Elle n’aimait pas l’enfermement, elle avait besoin de respirer l’air pure. La tristesse de cette rose m’embarrassait. Alors, je l’ai recueillie chez moi pendant plusieurs jours. La rose me tint compagnie des nuits entières. Elle racontait des histoires comme personne. Sa vie avait été très longue. Un matin, je l’ai amenée à l’école pour la montrer à mes copines. Toutes mes copines furent éblouies par mademoiselle rose qui leur racontait des anecdotes truculentes sur sa vie comme elle seule savait en raconter. Puis, à la récréation, j’ai eu le malheur de laisser ma veste dans le couloir. Un méchant garçon, qui eut vent de la présence de la rose à l’école, profita de mon absence pour me la voler. Je n’ai jamais su qui en était l’auteur. Une chose est sûre, ce fut le plus triste jour de ma vie. »  
 
 
 
 
 
GRAND-MERE IOANA 
J’ignorais qu’une rose, ça causait ?! 
 
UN PAPILLON (bleu), se pose sur la table 
Surprise, SURPRIZE ! Bonjour, Mesdames ! Désolé de devoir interrompre votre conversation, mais j’ai quelque chose d’important à vous dire.  
 
GRAND-MERE MARIA 
Tu vois, grand-mère Ioana, même les papillons parlent. Bonjour, mon ami, comment vas-tu ? (Elle prend le papillon bleu dans sa main) 
 
LE PAPILLON (bleu), sur la main de grand-mère Maria  
Mes hommages, ma petite dame !  
 
GRAND-MERE MARIA, le papillon bleu dans sa main qu’elle contemple 
Tu as quelque chose d’important à me dire, bel ange ? 
 
LE PAPILLON (bleu), sur la main de grand-mère Maria  
Mais tout d’abord, permets-moi de t’offrir un souvenir d’enfance. (Il fait apparaître une rose qu’il lui remet) Je crois bien que cette rose a quelque chose à te dire, grand-mère Maria.  
 
Le papillon s’envole ensuite… 
 
 
GRAND-MERE MARIA, prend la rose délicatement entre deux doigts 
C’est elle ! Je la reconnais entre mille !  
 
LE PAPILLON (bleu), sur la main de grand-mère Maria  
L’un de tes camarades de classe te l’avait chipé dans la poche de ta veste lorsque tu étais petite. Grâce à Dieu, je l’ai retrouvée saine et sauve dans un jardin l’autre jour. Mademoiselle rose était entourée d’un grillage et hurlait à la mort. Je lui ai redonnée aussitôt sa liberté. Celle-ci m’a raconté des heures durant ce qui lui était arrivée dans le passé et comment elle avait fini dans le jardin du méchant garçon qui la retenait prisonnière depuis toujours. La parole est à vous, Mademoiselle Rose ! 
 
 
LA ROSE, qui repose dans la main de grand-mère Maria 
« Quand les Pâques sont de retour  
La joie règne chez nous toujours!  
Des brioches et des gâteaux,  
Des gimblettes et des bougies,  
Des agneaux dans les prairies…  
Allons danser chers amis !  
 
A l’église nous nous rencontrons  
Et le Bon Dieu nous remercions  
Pour Sa Résurrection que nous célébrons  
Et le renouveau de l’âme que nous vivons ! »  
Poème « surprise, SURPRIZE !!! » N°209 (La joie des Pâques) de Mademoiselle Ionica Bianca « Poids-Plume, V-e A Collège Stefan Velovan, Craiova – Professeur coordinatrice : Maria Miflor (3.05.2011)  
 
Le papillon bleu s’envole… 
 
 
GRAND-MERE IOANA 
Parfois, je me demande si tu vis dans le même monde que moi, grand-mère Maria, tous ses contes de fées que tu me racontes à longueur de journée ont l’air tellement surnaturel !?  
 
GRAND-MERE MARIA 
J’en suis persuadée ! La preuve : dans ton monde, il arrive parfois que les branches des cerisiers dépassent du jardin. Tu ne m’as toujours pas dit si les cerises étaient bonnes, cette année-là ?  
 
GRAND-MERE IOANA 
Et comment qu’elles étaient délicieuses !  
 
UN PAPILLON (multicolore), se déplace sur la table 
Bon, si nous passions aux choses sérieuses, mes petites dames ! L’heure tourne et je risque d’être en retard. (Le papillon sort de dessous son aile une invitation) Cela vous dirait-il d’assister au sacre du printemps des Compagnons Balladins ? (Il leur remet l’invitation) Voici votre invitation ! Une petite balade vous fera le plus grand bien ! 
 
 
GRAND-MERE MARIA, la rose à la main 
Qu’en dis-tu, ma sœur ?  
 
UN PAPILLON (multicolore), se déplace sur la table 
Ok pour l’aventure, grand-mère Ioana ?  
 
GRAND-MERE IOANA 
Que la joie du printemps soit avec nous !  
 
UN PAPILLON (multicolore), s’envole 
En avant la musique, mes petites mères !  
 
Ils quittent les lieux en empruntant une grande allée bordée d’arbres majestueux d’où surgissent quelques rayons de soleil…  
 
Un nuage de fumée rose envahit les lieux… 
 
 
FIN DU PROLOGUE 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 1 
 
Le nuage de fumée rose se dissipe… 
 
30 ans plus tard… 
 
L’action se déroule au début du mois de mai 2041 toujours dans la clairière enchantée éclairée en son centre par une étoile…  
 
La nuit est tombée… 
 
L’écureuil est niché sur la branche d’un arbre au pied duquel se trouve un champignon géant… 
 
Le Papillon (bleu) surgit, suivi de Larisa qui tient une lanterne à la main, celle-ci est âgée d’une quarantaine d’année environ… 
 
LARISA, suit le papillon bleu avec sa lanterne à la main avec laquelle elle éclaire les alentours 
Ne cours pas si vite, petit papillon !  
 
Le Papillon (bleu) se pose sur un champignon placé à coté de la table 
 
LARISA, sa lanterne à la main 
Tu as trouvé quelque chose ?... (Elle éclaire le champignon avec sa lanterne) Un champignon… et quoi d’autre ? (Un temps) Dis donc, petit papillon, tu ne m’aurais tout de même pas fait déplacer jusqu’ici pour un champignon ?  
 
L’écureuil observe la scène sur la branche de l’arbre… 
 
Le papillon agite ses ailes sur le champignon… 
 
 
LARISA, dépose la lanterne à coté de l’arbre 
Voilà que tu t’agites à présent ! (Elle dépose sa lanterne) Qui sait ? Qui sait ?... et s’il y avait un indice ? (Puis elle sort une grosse loupe de sa poche avec laquelle elle ausculte le champignon) Voyons cela de plus près. 
 
LE VIEIL HOMME (chapeau noir sur la tête), apparaît avec un livre à la main au beau milieu de la clairière éclairé par un fuseau lumineux dégagé par l’étoile  
A votre place, Madame Larisa, je ne toucherai pas ce champignon, il n’est peut-être pas comestible !?  
 
Le papillon s’envole…  
 
 
 
 
 
 
LARISA, sursaute, sa loupe à la main  
Doux Jésus ! D’où peut-il bien sortir, celui-la ? 
 
LE VIEIL HOMME (chapeau noir sur la tête), son livre à la main, toujours éclairé par le fuseau lumineux dégagé par l’étoile  
Madame Larisa n’a toujours pas lâché sa loupe depuis l’autre jour.  
 
LARISA, sursaute, sa loupe à la main  
Elle m’est d’une grande utilité dans mon enquête… surtout par les temps qui court. Figurez-vous que je suis sur une nouvelle piste. 
 
LE VIEIL HOMME (chapeau noir sur la tête), son livre à la main, toujours éclairé par le fuseau lumineux dégagé par l’étoile  
Ce champignon est d’une taille impressionnante.  
 
LARISA 
Je vous rassure, vieil homme, je n’avais nullement l’intention de le manger. Mon ami le papillon a insisté pour que je l’ausculte avec ma loupe. 
 
LE VIEIL HOMME (chapeau noir sur la tête), son livre à la main, toujours éclairé par le fuseau lumineux dégagé par l’étoile  
Notre dernière rencontre remonte à la fin de l’automne dernier dans les rues du Mont-Saint-Michel si mémoire est bonne. A l’époque, vous étiez en quête d’un miraculeux trésor, je crois bien !?  
 
LARISA, sa loupe à la main  
Je ne pensais pas vous retrouver ici, vieil homme.  
 
LE VIEIL HOMME (chapeau noir sur la tête), son livre à la main, toujours éclairé par le fuseau lumineux dégagé par l’étoile  
Je me rends parfois dans la clairière enchantée pour y méditer. Un endroit charmant, n’est-ce pas.  
 
Le papillon bleu se pose sur l’épaule du vieil homme 
 
LARISA, sa loupe à la main  
Mon ami le papillon m’a conduit jusqu’ici et semble avoir un goût très prononcé pour les champignons géants.  
 
L’étoile cesse de dégager un faisceau lumineux…  
 
Le vieil homme se retrouve dans la pénombre… 
 
FIN DE LA SCENE 1 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 2 
 
 
LE VIEIL HOMME (chapeau noir sur la tête), son livre à la main, s’approche du champignon et se saisit de la lanterne 
Quelle joie de retrouver ma lanterne ! Je l’avais oubliée à l’auberge de la Mère Poulard. 
 
LARISA, sa loupe à la main  
Et c’est tout l’effet que ça vous fait ?  
 
LE VIEIL HOMME (chapeau noir sur la tête), le livre à la main, s’approche du champignon qu’il éclaire avec la lanterne  
Oh, mais que vois-je ? Ce champignon semble posséder des vertus miraculeuses. 
 
LARISA, sa loupe à la main, s’approche du vieil homme 
Vous avez trouvé un indice ? 
 
LE VIEIL HOMME (chapeau noir sur la tête), le livre dans une main et la lanterne avec laquelle il éclaire le champignon 
Vous n’étiez pas très loin du but, chère amie. Voyez plutôt !  
 
Larisa observe le champignon avec sa loupe 
 
 
 
 
 
 
LE VIEIL HOMME (chapeau noir sur la tête), le livre dans une main, balaie la lanterne au dessus du champignon à l’aide de la lanterne  
Le champignon réagit sous l’effet de la chaleur de ma lanterne magique !  
 
C’est alors que le Champignon s’ouvre en deux laissant apparaître un petit coffre en son centre  
 
LARISA, la loupe à la main 
Seigneur ! Mais de quoi s’agit-il ?  
 
LE VIEIL HOMME (chapeau noir sur la tête), le livre dans une main, éclaire le champignon avec la lanterne  
Je vous laisse deviner.  
 
LARISA, range sa loupe  
Croyez-vous qu’il s’agisse du fameux trésor ?  
 
LE VIEIL HOMME (chapeau noir sur la tête), le livre dans une main, la lanterne dans l’autre main 
En partie seulement ! (Il lui tend le livre) Si vous voulez bien prendre ce livre avec vous, le temps que j’examine le champignon de plus près... (Il balaie la lanterne au dessus du champignon) Mon petit doigt me dit que nous n’allons pas tarder à faire une miraculeuse découverte. 
 
Soudain, le coffre s’ouvre…  
 
 
UN PAPILLON (rouge) sort du coffre avec un bouquet de fleur à la main et récite un poème tout en tournant autour de Larisa 
« Des scilles à deux feuilles et des violettes 
Aujourd’hui ma mère son anniversaire fête. 
Des violettes et des perce-neige jolies 
Que pourrais-je donc lui offrir ? 
 
Il me vient alors à l’esprit une idée : 
Travailler pour elle un brillant collier ! 
Et, pour lui faire ce cadeau fameux,  
Je vais prendre les étoiles des cieux. 
Mais un tel cadeau lui donner  
N’est pas du tout chose aisée 
Je pense alors que je lui donnerai, 
De ma part, un petit baiser. » 
Poème N°120 (La joie des fleurs / Bucuria florilor) de Mademoiselle Bianca Ionica, V-e A Collège Ştefan Velovan - professeur coordinatrice : Maria Miflor (10 mars 2011) 
 
 
Entre temps, le vieil homme a quitté les lieux avec sa lanterne… 
 
 
FIN DE LA SCENE 2 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 3 
 
 
LARISA, le livre à la main 
Je n’en crois pas mes oreilles !  
 
Le papillon rouge fait plusieurs tours sur lui même et prend l’apparence d’une jeune fille nommée Bianca « Poids-Plume » âgée d’environ 12 ans et dont le sourire rayonne. 
 
BIANCA « POIDS-PLUME » 
Et tu n’as encore rien vu, chère amie. Surprise, Surprize !  
 
LARISA, le livre à la main 
Mais qu’est-ce que tout ça veut dire ? Qui es-tu, petite fille ? 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », fait apparaître un chapeau noir à plume dans ses mains 
Contente de te retrouver au bout de 31 ans, Larisa ! Tu ne te souviens pas de moi ?  
 
LARISA, le livre à la main 
Tu ressembles étrangement à une petite fille que j’ai bien connue au collège entre 2010 et 2011 !? Dites-moi que je rêve ! 
 
BIANCA « POIDS-PLUME »  
Nous ne sommes jamais au bout de nos surprises ! (Elle salue Larisa avec son chapeau noir à plume à la manière d’un mousquetaire) Bianca Poids-Plume, poétesse de mon état !  
 
Bianca « Poids-Plume » dépose son chapeau noir à plume sur la tête… 
 
 
 
 
 
 
 
LARISA, le livre à la main 
C’est incroyable ! Tu n’as pas changé depuis tout ce temps : tu as gardé ta petite taille d’autrefois, tes petits yeux bleus d’une douceur éternelle et ton sourire angélique qui rendait joyeux notre vie de tous les jours ! Comment as-tu fait pour conserver ta jeunesse ?  
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête 
Cette année-là, je fus admis dans le Club des Compagnons Balladins et mon nom fut gravé à vie dans certains épisodes des aventures de Roberto, tout comme ce fut le cas pour d’autres élèves. Dès lors je n’ai cessé d’exister dans la bibliothèque de notre école qui a conservé chaque exemplaire afin que les générations futures puissent découvrir ma joie rayonnante et celle de mes joyeux amis de la classe avec lesquels j’ai remporté le Grand Prix Excellence pour l’ensemble des oeuvres que nous avons réalisées ensemble « pour notre plus grand bonheur ». Je me souviens, d’ailleurs, que tu avais reçue la bague en cristal des mains de notre professeur en guise de récompenses pour les bons et loyaux services que tu avais rendus à notre classe. Aussi, comme chacun de nous le savait bien, et d’après une légende d’autrefois, celle-ci devait circuler entre les mains de tous bienfaiteurs de l‘humanité. 
 
LARISA, le livre à la main 
Figure-toi que la bague a réapparu l’an passé dans ma salle de bain. Je ne l’ai pas conservé très longtemps sur mon doigt, hélas. 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête  
A l’époque, d’autres élèves de Roumanywood avaient également participé à l’aventure poétique qui s’acheva comme un feu d’artifice au printemps… (Elle s’approche du champignon et se saisit du coffre)  
 
FIN DE LA SCENE 3 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 4 
 
LARISA, le livre à la main, remarque l’absence du vieil homme 
Tiens ?! Mais où est passé le vieil homme ?  
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, tient le coffre dans ses mains 
Il s’est rendu dans un endroit tenu secret afin d’y vivre un évènement très important qu’il a coutume de célébrer chaque année à la même période. 
 
LARISA, le livre à la main 
Il a oublié son livre ! Je fais comment pour le lui rendre ?  
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, tient le coffre dans ses mains 
Conserve-le précieusement avec toi.  
 
LARISA, le livre à la main 
Mais de quel évènement parles-tu au juste ? Comment se fait-il que je ne sois pas au courant ? 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, tient le coffre grand ouvert dans ses mains 
L’avenir nous le dira ! (Un temps) Et donc… ce coffre renferme seulement une partie du fameux trésor que tu as recherché pendant des mois,… l’autre partie étant cachée dans un autre endroit qu’il t’appartiendra de découvrir plus tard. (Elle ouvre le coffre)  
 
UN PAPILLON (Vert jaune rouge), sort du coffre en récitant un poème 
« Avec l’amour vient le bonheur 
Après avoir aimé et être aimé 
Tu seras joyeux 
Et tu seras chanceux. 
Pour être heureux 
Il faut avoir de la chance et du bonheur. 
Le bonheur vient avec l’amour 
Et la joie est belle. » 
Poèmes N°122 (Amour et bonheur) de Monsieur Aurelian Chiorean, XI-ieme C– professeur coordinatrice : Liliana Derevici (26 mars 2011) 
Le papillon s’envole dans le ciel éclairé par l’étoile... 
 
 
 
 
 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », tient le coffre grand ouvert dans ses mains 
De nombreux élèves remportèrent le concours du printemps qui précédait le Grand Prix Excellence du mois de mai… 
 
UN PAPILLON (Bleu jaune rouge), sort du coffre en récitant un poème 
« La joie est une couronne, 
Une mission, 
Elle est une lumière, une gaieté, 
Le chant de nos âmes. 
La joie est une couronne de l’amour 
Un miracle, 
Elle est une lumière, une gaieté 
Une chanson dans vos cœurs. » 
Poème 124 (La joie est une couronne) de Monsieur Ioan Mocian, XI-ieme C– professeur coordinatrice : Liliana Derevici (26 mars 2011) 
 
 
 
Le papillon s’envole dans le ciel éclairé par l’étoile... 
 
 
BIANCA « POIDS-PLUME » , tient le coffre grand ouvert dans ses mains 
Chacun d’entre eux s’en donnèrent à coeur joie pour rivaliser poétiquement !  
 
UN PAPILLON (Jaune bleu rouge), sort du coffre en récitant un poème 
« Le grand-père et la grand-mère 
Maman, papa et ma sœur, 
Mes oncles, mes tantes et mes cousins, 
Ce sont toute ma joie. 
Les grands-pères me caressent, 
Les parents me conseillent, 
A sa façon, chacun m’aide 
A réussir dans la vie. 
Quand je les vois 
Ils me donnent l’espérance 
Et l’envie d’aller plus loin. 
Auprès d’eux 
Je peux être heureux. » 
Poème N125 (La famille) de mademoiselle Denisa Hoble, XI-ieme C– professeur coordinatrice : Liliana Derevici (26 mars 2011) 
Le papillon s’envole dans le ciel éclairé par l’étoile... 
 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, tient le coffre grand ouvert dans ses mains 
Il en fut de même pour Mademoiselle Daniela « Wonder Plume »qui remporta le Grand Prix Excellence. 
 
 
UN PAPILLON (Arc-en-ciel), sort du coffre en récitant un poème 
« La joie de vivre, 
La joie d’aimer, 
La joie d’offrir. 
 
La joie commence avec toi 
Si tu offres, 
Cela signifie que tu es vivant, 
Cela signifie que tu aimes. » 
Poème N°142 (Ma joie) de Mademoiselle Denisa Pascalau, XI-ieme A– professeur coordinatrice : Liliana Derevici (26 mars 2011) 
 
 
Le papillon arc-en-ciel s’envole dans le ciel éclairé par l’étoile... 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, tient le coffre grand ouvert dans ses mains 
Ce fut une aventure miraculeuse qui remportant un grand succès ! 
 
UN PAPILLON (Multicolore), sort du coffre en récitant un poème 
Je suis heureuse 
Quand j’écoute de la musique, 
Quand je regarde la nature, 
Quand je regarde les oiseaux. 
 
La joie pour moi signifie : 
Le passage du temps 
Avec mes amis, 
Le vol avec ma pensée. » 
Poème N°143 (La joie) de Mademoiselle Daniela Rosca, XI-ieme A– professeur coordinatrice : Liliana Derevici (26 mars 2011) 
 
 
Le papillon multicolore s’envole dans le ciel éclairé par l’étoile... 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, tient le coffre grand ouvert dans ses mains 
Plusieurs élèves de Cluj-Napoca remportèrent le Grand Prix Excellence !  
 
UN PAPILLON (Bleu et jeune), sort du coffre en récitant un poème 
« Je ne le trouve pas dans l’argent 
Je ne l’entends pas dans la chanson 
Il est gratuit mais pourtant  
Obtenu difficilement  
 
C’est la clé de la vie accomplie 
Il apparaît en toi comme un éclat 
On le voit clairement dans tes yeux 
C’est le bonheur. » 
Poème N°182 (Bonheur) de Mademoiselle Nicole Szabo, X-ieme A– professeur coordinatrice : Liliana Derevici (15.04.11) 
 
 
Le papillon Bleu et jaune s’envole dans le ciel éclairé par l’étoile... 
 
FIN DE LA SCENE 4 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 5 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, tient le coffre grand ouvert dans ses mains 
Ainsi que de nombreux élèves de mon école.  
 
UN PAPILLON (Rouge et blanc), sort du coffre en récitant un poème 
« Deux coins approfondis 
Et liés en demi-cercle 
Je suis un sourire qui transmet 
La joie dans l’âme. 
 
Deux yeux souriants, 
Lumineux, sans larme 
Ils sont rien que la joie 
Libérée de tristesses. »  
Poème N°183 (Je suis un sourire) de Mademoiselle Eliza Posteuca, X-ieme A – professeur coordinatrice : Liliana Derevici (15.04.11) 
 
 
Le papillon rouge et blanc s’envole dans le ciel éclairé par l’étoile... 
 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, tient le coffre grand ouvert dans ses mains 
Quel printemps, ce printemps-là !  
 
 
UN PAPILLON (vert et jaune), sort du coffre en récitant un poème 
« Bonjour, mes amis! 
Venez donc écouter 
La merveilleuse poésie 
De la joie, maintenant. 
 
Soyez heureux, tout le temps 
En bien ou en mal 
Ayez le cœur gai 
Soyez joyeux tout le temps! » 
Poème N°184 (Soyez joyeux tout le temps!) de Mademoiselle Lorena Opris, X-ieme A– professeur coordinatrice : Liliana Derevici (15.04.11) 
 
 
Le papillon vert et jaune s’envole dans le ciel éclairé par l’étoile… 
 
 
 
 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, tient le coffre grand ouvert dans ses mains 
La joie a inondé notre école !  
 
UN PAPILLON (noir et jaune), sort du coffre en récitant un poème 
« La joie de vivre, la joie de chanter 
Pensez aux nouveaux rêves  
Et aux jolis souvenirs de l’enfance. 
La muse qui attend patiemment l’artiste 
Pour créer  
Toutes ces choses qu’on cherche beaucoup 
Dans notre vie 
Sont ici.  
 
La puissance de la volonté est le secret de la vie 
Quand on trouve que le bonheur 
Est une merveille qu’on cherche partout 
Vivre la joie est un cadeau 
Qu’on peut faire à soi-même et pour cela 
Soyons joyeux! » 
Poème N°187 (La joie de vivre, la joie de chanter) de Mademoiselle Cornelia Moldovan, X-ieme A– professeur coordinatrice : Liliana Derevici (15.04.11) 
 
 
 
Le papillon noir et jaune s’envole dans le ciel éclairé par l’étoile… 
 
 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, tient le coffre grand ouvert dans ses mains 
Nous avons été gâtés par la vie !  
 
UN PAPILLON (Noir et blanc), sort du coffre en récitant un poème 
« Les violons sonnent. Oh, douces et claires notes… 
Les sourires vibrent et résonnent 
Les âmes flottent dans l’harmonie des sons. 
 
Les violons sonnent. Ils chantent le bonheur. 
Ses cordes vibrent dans chaque homme 
La joie nous accable. » 
Poème N°191 (Quand les violons sonnent) de Mademoiselle Cristina Lehaci, X-i eme A– professeur coordinatrice : Liliana Derevici (15.04.11) 
 
 
Le papillon noir et blanc s’envole dans le ciel éclairé par l’étoile… 
 
LARISA, le livre à la main 
Cela fait si longtemps ! 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, tient le coffre grand ouvert dans ses mains 
L’exposition de tes dessins avait enchanté toute l’école. 
 
UN PAPILLON (Noir blanc jaune), sort du coffre en récitant un poème 
« La musique apporte 
La joie dans mon âme 
L’air est plein  
De chants d’oiseaux. 
 
La joie est partout 
Si on la cherche 
Entre les chansons des enfants 
Et les cœurs des amis. » 
Poème N°193 (La joie est partout) de Mihai Eniu, X-ieme A– professeur coordinatrice : Liliana Derevici (15.04.11) 
 
 
Le papillon noir, blanc et jaune s’envole dans le ciel éclairé par l’étoile… 
 
LARISA, le livre à la main 
Des images de ce temps-là reviennent peu à peu... 
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, tient le coffre grand ouvert dans ses mains 
A la fin du Grand Prix Excellence, tu as reçu la plus haute distinction. Tu fus sacrée meilleure élève de la saison scolaire pour l’ensemble de tes réalisations qui firent le bonheur de Madame Maria.  
 
LARISA, le livre à la main 
Madame Maria ?  
 
BIANCA « POIDS-PLUME », son chapeau noir à plume sur la tête, le coffre grand ouvert dans ses mains 
Notre professeur de français ! Tu ne t’en souviens plus ? 
 
UN PAPILLON (Bleu jaune rouge), sort du coffre en récitant un poème 
« Roumanie, Roumanie 
Odes consacrées à toi 
Beaucoup sur toi ont écrit 
Alors j’essaie moi aussi. 
 
Avec tes montagnes si fières, 
Avec tes eaux si bleues, 
Avec la faune et la flore si propres 
Tu nous enchantes, tous ! » 
Poème N°197 (Je t’aime Roumanie) de Mademoiselle Daria Claudia Dardai, V-ieme A – professeur coordinatrice : Liliana Derevici (16.04.11) 
 
 
LARISA, le livre à la main 
Je me souviens d’elle, effectivement! C’est d’ailleurs elle qui me remit la bague le jour de mon sacre. 
 
Bianca « Poids-Plume » disparaît du lieu comme par l’effet d’une baguette magique… 
 
LARISA, le livre à la main 
La bague magique serait donc apparue dans ma vie à deux reprises entre 2011 et 2041. C’est incroyable ! Tu m’entends, Bianca ? C’est incroyable ! (Elle n’aperçoit plus Bianca) Mais où est-elle passée ? (Elle regarde à droite et à gauche) Zut alors ! Mademoiselle Poids-Plume a disparu sans laisser d’adresse. Et maintenant, je fais quoi ?  
 
Larisa fait tomber le livre qui s’ouvre sur place… 
 
LARISA, se courbe pour ramasser le livre d’où jaillit une douce lumière blanchâtre 
Tiens donc ? Un objet curieux a été placé dans ce livre !??  
 
La douce lumière blanchâtre envahit le visage de Larisa… 
 
UNE VOIX, sort du livre 
« Apparaître et disparaître, tel est le pouvoir de cette bague ! »  
 
LARISA, son visage baigné par la douce lumière blanchâtre 
Incroyable ! La bague en cristal est apparue pour la troisième fois sous mes yeux ! Mademoiselle Bianca « Poids-Plume » y est sans doute pour quelque chose ?!  
 
UNE VOIX, sort du livre 
« Au fond du livre des Mémoires j’ai été logée afin que tu me redécouvres! »  
 
LARISA, son visage baigné par la douce lumière blanchâtre 
C’est tout bonnement miraculeux ! Youpi !  
 
UNE VOIX, sort du livre 
« Enfile-moi autour de ton doigt et formule immédiatement un vœu, baladine ! »  
 
LARISA, son visage baigné par la douce lumière blanchâtre, se saisit de la bague et l’enfile autour du doigt 
Quelle joie de te retrouver, ma jolie bague ! Cette fois-ci, j’espère que tu ne disparaîtras pas aussi vite que tu es apparue. 
 
UNE VOIX, sort du livre 
« Cette bague t’appartient officiellement et pour toujours depuis le 20 mai 2011, ma fille, date à laquelle tu es devenue membre à part entière du Club des Compagnons Balladins ! » 
 
 
LARISA, son visage baigné par la douce lumière blanchâtre, contemple la bague qu’elle vient d’enfiler autour de son doigt 
2011, dis-tu ? Mais que racontes-tu ? Nous sommes en 2041 que je sache. 
 
UNE VOIX, sort du livre 
« Avec elle, tu accompliras des merveilles dans un futur proche en compagnie de tes amis du Club dont tu seras la principale représentante. Ensemble, vous collaborerez à des projets ambitieux « pour le plus grand bonheur des enfants. » 
 
LARISA, son visage baigné par la douce lumière blanchâtre, contemple la bague qu’elle vient d’enfiler autour de son doigt 
Je crois bien qu’il y a un malentendu !? 
 
UNE VOIX, sort du livre 
« Les réponses t’apparaîtront en chemin ! »  
 
LARISA, son visage baigné par la douce lumière blanchâtre, contemple la bague qu’elle vient d’enfiler autour de son doigt 
Que suis-je sensée savoir que je ne saurai pas, bague magique ? 
 
UNE VOIX, sort du livre 
« Chaque mois, tu désigneras un élève de ta classe pour collaborer avec toi et Madame ton professeur. Cet élève devra être différent à chaque fois. Tu pourras lui « prêter » ta bague si tu le désires pendant quelques jours seulement afin qu’il puisse faire un vœu lui aussi. Ce porte-bonheur te protègera et te rappellera toujours qui tu es et quel est ta voie à suivre. Tu ne seras pas obligé de porter systématiquement la bague à ton doigt, tu pourras la ranger soigneusement dans une boite à bijoux. Tu pourras également la mettre en pendentif autour de ton cou. Comme il te plaira, ma fille ! Tu prendras bien soin de ta santé et de celle de ton entourage. Tu rendras tes amis joyeux dont tu apprécieras la compagnie. Cette bague guidera ton chemin. »  
 
LARISA, son visage baigné par la douce lumière blanchâtre, contemple la bague qu’elle vient d’enfiler autour de son doigt 
Je ne comprends pas tout ce que tu me racontes, jolie bague, mais j’essaierai d’être à la hauteur de ma tâche afin de rendre heureux mon entourage. Leur bonheur sera aussi le mien.  
 
LA VOIX, sort du livre  
« A partir de maintenant, tu aspireras au bonheur et fera tout ce qui est en ton pouvoir pour atteindre tes objectifs scolaires. Jamais tu ne te décourageras et toujours tu prendras plaisir à agir pour ton bien et celui de ta famille et de tes amis. Tu deviendras une femme et tu te feras respecter en tant que telle. Jamais tu ne te plaindras et toujours tu feras face aux obstacles qui se dresseront devant toi.  
 
 
LARISA, son visage baigné par la douce lumière blanchâtre, contemple la bague qu’elle vient d’enfiler autour de son doigt 
Compte sur moi pour me faire respecter par les garçons et pour prendre en main ma vie de la meilleure façon qui soit. 
 
LA VOIX, sort du livre  
Le secret du bonheur se trouve en toi, ma fille. Jamais tu ne te détourneras de ta Foi. Toujours tu garderas les pieds sur terre. Tu apprécieras les petites choses simples de la vie. Tu seras toujours gentille avec tes amis comme tu aimerais qu’ils le soient avec toi. Tu travailleras sérieusement pour atteindre concrètement tes objectifs professionnels. Tu n’auras pas d’ambitions démesurées. Tu apprécieras chaque instant. Avant de t’engager dans quoi que ce soit, tu te donneras un petit temps de réflexion afin de prendre la meilleure décision. Tu appendras la patience. Que le Seigneur te protège et soit toujours à tes cotés dans les bons moments comme dans les mauvais ! Et toujours, tu lui resteras fidèle ! » 
 
C’est alors que Larisa rajeunit de 30 ans…  
 
LARISA, sous les traits d’une jeune fille de 14 ans 
Tes désires sont des réalités, jolie bague ! (Puis elle prend une grande respiration) Voici mon vœu : je souhaiterais assister au Grand Prix Excellence du printemps des Compagnons Balladins dans la joie et le bonheur.  
 
UNE VOIX, sort du livre 
« Que ton vœu soit exaucé, baladine ! »  
 
 
Larisa (sous les traits de la jeune fille de 14 ans) disparaît du lieu comme par l’effet d’une baguette magique… 
 
 
FIN DE LA SCENE 5 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 6 
 
Peu après…  
 
L’action se déroule toujours dans la clairière enchantée à la fin du printemps 2011… 
 
ROBERTO, surgit dans la clairière enchantée avec Anabella (chatte rose gris) dans ses bras, suivi d’Alina « C » Wonder Plume 
Youpi ! Nous sommes arrivés, les amis ! La fête va pouvoir enfin commencer. Mais où sont passés nos fidèles compagnons, Alina ?  
 
ALINA « C » WONDER PLUME, surgit, placée sur le dos de la licorne 
Je l’ignore !? Il y a cinq minutes encore, ils étaient derrière nous.  
 
ROBERTO, avec Anabella dans ses bras 
Impossible de faire la fête sans eux !  
 
Soudain, le ciel s’assombrit et l’orage gronde…  
 
ROBERTO, avec Anabella dans ses bras 
Le temps se gâte, les filles ! Où est passée ma jolie colombe ?  
 
ANABELLA, dans les bras de Roberto, se parlant à elle-même 
Elle s’est peut-être perdue en route ?  
 
ALINA « C » WONDER PLUME, placée sur le dos de la licorne, tend sa main 
Des gouttes de pluie tombent du ciel, Roberto. 
 
ROBERTO, avec Anabella dans ses bras 
Il ne manquait plus que ça !  
 
L’orage gronde… des éclairs s’abattent sur le sol… 
 
ANABELLA, dans les bras de Roberto, se parlant à elle-même 
Je crois qu’on va se prendre une averse sur la tête, mon coco ? Tu penseras à ta colombe une autre fois, s’il te plait !  
 
ALINA « C » WONDER PLUME, placée sur le dos de la licorne, tend sa main 
Oh, la, la, la, la, la, la ! Je risque d’être toute trempée !  
 
ROBERTO, avec Anabella dans ses bras 
Je regrette, les filles, je n’ai pas de parapluie sur moi.  
 
MARTISOARA (cheveux roux tressés), surgit en courant avec un grand parapluie rose à la main 
Coucou, c’est moi ! Quelqu’un me réclame ? 
 
Un rideau de pluie tombe brutalement… 
 
ROBERTO, avec Anabella dans ses bras 
Tu tombes à pic, Martisoara ! Le ciel nous tombe sur la tête !  
 
 
Martisoara protège Roberto avec son grand parapluie rose… 
 
 
 
 
 
 
 
ALINA « C » WONDER PLUME, descend de cheval (licorne) et va se placer sous le grand parapluie rose  
Oh, la, la, la, la, la, la ! Mes cheveux sont tout mouillés ! Sauve qui peut !  
 
Des éclairs s’abattent à coté de la licorne qui s’enfuit rapidement…  
 
ROBERTO, placé sous le grand parapluie rose avec Anabella dans ses bras 
Je suis très inquiet, Martisoara, je n’ai plus de nouvelles de mes amis. 
 
Un petit cours d’eau se forme rapidement sous leur pied… 
 
MARTISOARA (cheveux roux tressés), qui protège Alina et Roberto avec son grand parapluie rose 
Je viens de les quitter juste à l’instant. Ils se sont abrités à l’entrée de la galerie des étoiles lorsque sont tombées les premières gouttes de pluie. 
 
ROBERTO, avec Anabella dans ses bras, placé sous le parapluie de Martisoara 
Ouf ! Je suis rassuré !  
 
Le rideau de pluie continue de tomber… 
 
Le cours d’eau gonfle de plus en plus sous leurs pieds… 
 
 
ANABELLA, dans les bras de Roberto, se parlant à elle-même 
Pourvu qu’il pleuve encore un peu !  
 
ALINA « C » Wonder Plume, placée sous le parapluie à coté de Roberto et Martisoara, de l’eau jusqu’aux genoux 
Nous sommes obligés de rester ici, Roberto ?  
 
ROBERTO, avec Anabella dans ses bras, de l’eau jusqu’aux genoux 
Nous n’avons pas le choix, Alina, nous devons attendre l’arrivée de nos amis. 
 
En l’espace de quelques secondes, le cours d’eau s’est transformé en rivière…  
 
MARTISOARA, (cheveux roux tressés), qui protège Alina et Roberto avec son grand parapluie rose 
Tu t’ennuies, Alina ? 
 
ALINA « C » WONDER PLUME, de l’eau jusqu’aux genoux 
Je crois plutôt qu’il y a un problème ? 
 
ROBERTO, avec Anabella dans ses bras, de l’eau jusqu’aux genoux  
Qui ? Que ? Quoi donc ? Je t’écoute, ma fille. 
 
ALINA « C » WONDER PLUME, de l’eau jusqu’aux genoux 
Nous avons de l’eau jusqu’aux genoux ! Que fait-on ?  
 
ROBERTO, avec Anabella dans ses bras, les genoux dans l’eau 
On va gentiment attendre la décrue et prier pour que le ciel ne nous tombe pas sur la tête !  
 
Le rideau de pluie continue de tomber… 
 
 
FIN DE LA SCENE 6 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 7  
 
 
MARTISOARA, placée sous le parapluie rose à coté d’Alina, fait apparaître un papillon vert dans sa main 
Abracadabra ! 
 
LE PAPILLON VERT, se pose sur l’épaule d’Alina 
Bonjour, Alina ! Comment vas-tu ? 
 
ALINA « C » Wonder Plume, placée sous le parapluie à coté de Roberto et Martisoara 
Qu’est-ce que ça veut dire ?  
 
MARTISOARA, placée sous le parapluie rose à coté d’Alina 
Je t’ai ramené de la compagnie pour ne pas que tu t’ennuies, ma fille.  
 
LE PAPILLON VERT, placé sur l’épaule d’Alina 
Il parait que tu as une bonne nouvelle à annoncer à Roberto !?  
 
ALINA « C » Wonder Plume, placée sous le parapluie à coté de Roberto et Martisoara 
Moi ? Pas du tout ! Qui t’as dit ça ? 
 
ANABELLA 
Son petit doigt, pardi ! 
 
ROBERTO, de l’eau jusqu’au genoux, avec Anabella dans ses bras 
J’adore les bonnes nouvelles, Alina ! 
 
ALINA « C » Wonder Plume, placée sous le parapluie à coté de Roberto et Martisoara, avec le papillon sur son épaule 
Il ne faut pas faire attention à lui, il raconte n’importe quoi.  
 
LE PAPILLON VERT, placé sur l’épaule d’Alina 
C’est la vérité !  
 
ALINA « C » Wonder Plume, placée sous le parapluie à coté de Roberto et Martisoara, avec le papillon sur son épaule, de l’eau jusqu’aux genoux  
Tu racontes des bêtises aussi grosse que toi. Va-t’en, s’il te plait ! 
 
LE PAPILLON VERT, placé sur l’épaule d’Alina 
Je le jure sur la tête de mon petit cochon ! 
 
MARTISOARA, de l’eau jusqu’aux genoux 
Nous serions très ravie t’entendre ta version, ma fille !  
 
La pluie cesse de tomber… 
 
 
 
 
 
 
LE PAPILLON VERT  
Chouette ! La pluie a cessé de tomber !  
 
ANABELLA, dans les bras de Roberto, se parlant à elle-même 
Pourvu que la colombe ne pointe pas le bout de son nez ! C’est tout ce que je demande ! J’adore me faire dorloter dans les bras de Roberto ! Youpi ! 
 
ALINA « C » Wonder Plume, placée sous le parapluie à coté de Roberto et Martisoara, avec le papillon sur son épaule, de l’eau jusqu’aux genoux  
C’est d’accord, je vais parler. Alors voilà… 
 
LE PAPILLON VERT, fait plusieurs tours sur elle-même et prend l’apparence de Alice « M » Wonder Plume  
Un instant, ma soeur ! Tu permets que je commence la première.  
 
ALINA « C » WONDER PLUME, de l’eau jusqu’aux genoux, s’écrie  
Je peux savoir à quoi tu joues, Alice ? Eh bien, si je m’attendais à te voir… 
 
MARTISOARA, de l’eau jusqu’aux genoux 
Mademoiselle Alice souhaitait absolument faire la fête avec Madame la colombe.  
 
ANABELLA, dans les bras de Roberto, se parlant à elle-même 
Pourvu qu’il pleuve encore ! 
 
Le soleil surgit dans le ciel avec un arc-en-ciel…  
 
ALICE « M » WONDER PLUME, s’adresse à Roberto 
A nous deux, mon coco !  
 
ANABELLA, placée dans les bras de Roberto, repousse Alice avec sa patte Ce n’est pas ton coco ! Pousse-toi de là, ma fille, tu me fais de l’ombre !  
 
ROBERTO, avec Anabella dans ses bras 
Calme-toi, Anabella ! Alice a droit également à la parole.  
 
 
ALICE « M » WONDER PLUME, récite son poème, les genoux dans l’eau 
« Cher Roberto,  
Comment allez-vous ? Avez-vous déjà rencontré le printemps ?  
Il est de nouveau là et je ne sais pas par quelle force Divine la nature entière reprend timidement ses forces tout en s’habillant de lumière et de couleurs.  
 
Du petit brin d’herbe jusqu’au bourgeon qui vient de se réveiller sur la plus haute branche, le monde entier renaît.  
 
Quand une fleur sort sa jolie tête, celle-ci semble dire : « C’est pour toi que je viens de fleurir ! Ne sois pas indifférent ! ». Fragiles et timides ou un peu plus grandes et fières (comme les magnolias par exemple), les fleurs nous enchantent toujours. Parfois, je les vois se disputer les premières places sur la scène de la vie, comme si elles voulaient attirer les regards de leurs admirateurs. La plupart des fleurs des arbres fruitiers sont blanches et on ne sait pas si c’est vraiment le cas, parce qu’elles ont la nostalgie de l’hiver ou parce qu’elles rêvent déjà de la lumière du printemps. Leurs pétales, comme des confettis aux doux parfums, emportées par le vent, finissent par se reposer sur le sol, d’où, une buée fine se perd dans les rayons caressants du soleil.  
 
Des papillons, des abeilles, des coccinelles, d’autres insectes et des animaux plus ou moins grands, tous sont en train de construire minutieusement leurs nouvelles maisons. Rien qu’à les regarder quelques instants, on découvre leur habileté et leur ténacité.  
 
Mais surtout, j’aime voir revenir les oiseaux migrateurs avec leur vol joyeux et leurs trilles charmants. Ces chanteurs ailés semblent participer à ce splendide spectacle que seul le Bon Dieu met en scène uniquement dans le but de nous faire plaisir.  
 
Du haut d’un bout de ciel, le soleil sourit amicalement et sa lumière chaude embrasse toute la Terre.  
 
En attendant de vos nouvelles, je vous souhaite un printemps de bonté, d’amour et de joie ! »  
Fait à Craiova le 4 mai 2011  
NOUVELLE N°20 de Mademoiselle Alice Marinescu, VIII-e A Collège Stefan Velovan, Craiova – Professeur coordinatrice : Maria Miflor  
 
Tout le monde applaudit Alice… 
 
Entre temps, l’eau de la rivière est encore montée… 
 
 
FIN DE LA SCENE 7 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 8 
 
 
A présent, tout le monde a de l’eau jusqu’au cou… 
 
ALINA « C » WONDER PLUME, de l’eau jusqu’au cou 
On va rester ici encore longtemps, Roberto ? Non pas que je m’ennuie, mais vois-tu… 
 
ROBERTO, avec Anabella dans ses bras, de l’eau jusqu’aux genoux 
Je t’ai dit tout à l’heure que nous n’avions pas le choix. Nous devons attendre l’arrivée de nos amis. 
 
ANABELLA, dans les bras de Roberto, se parlant à elle-même 
N’insiste pas, mon coco, ta jolie colombe ne viendra plus. 
 
ALINA « C » WONDER PLUME, de l’eau jusqu’aux genoux 
Je crois qu’il y a un problème, Roberto ? 
 
ROBERTO, avec Anabella dans ses bras, de l’eau jusqu’aux genoux  
Quoi encore, ma fille ?  
 
ALINA « C » WONDER PLUME, de l’eau jusqu’aux genoux 
Cette fois-ci, nous avons de l’eau jusqu’aux cou ! On peut toujours l’attendre la décrue ! 
 
ANABELLA, au bout des bras de Roberto 
Je sais retomber sur mes pattes, mais je ne sais pas nager !  
 
ANA MARIA « C » WONDER PLUME (la sirène), surgit à ce moment-là en tirant une barque à l’aide d’une corde 
Coucou ! C’est moi ! Quelqu’un m’a réclamé !  
 
ROBERTO 
Mais que viens-tu faire ici, ma belle sirène ? Tu n’es pas sensée te trouver en mer du Nord ? 
 
Anabella (la chatte rose gris) saute rapidement dans la barque 
 
ANA MARIA « C » WONDER PLUME (la sirène), grimpe dans la barque 
Je suis venue relever le défi que la colombe m’avait lancé l’an passé. Où est-elle passée ? 
 
ANABELLA, allongée dans la barque, les deux pattes placées derrière la tête, se parlant à elle-même 
Elle s’est sûrement noyée à l’heure qu’il est ! A ta place, je rentrerai chez moi.  
 
ROBERTO 
Je l’ignore. 
Tout le monde grimpe dans la barque 
 
MARTISOARA 
En effet, je me rappelle avoir été témoin de l’affaire les concernant. Cela remonte à l’automne dernier dans la baie du Mont-Saint-Michel. A l’époque, Madame la colombe cherchait à régler ses comptes avec moi.  
 
 
 
 
 
 
 
ANA MARIA « C » WONDER PLUME (la sirène), grimpe dans la barque 
En novembre dernier, j’ai quitté rapidement la mer du Nord pour me rendre en Méditerranée. Lorsque je suis arrivée en Grèce, je me suis agrippée à l’ancre d’un bateau de marchandises qui se rendait en Mer Noire. Après quoi, j’ai longé les côtes bulgares et roumaines à la brasse. Ensuite, je me suis engouffrée dans le bras du Danube que j’ai remonté jusqu’à sa source. En chemin, j’ai fait la connaissance d’une cigogne qui me renseigna sur le lieu de rendez-vous du Grand Prix Excellence des Compagnons Balladins. La cigogne m’a transporté dans son grand bec jusqu’à la clairière enchantée. Une fois arrivés à proximité des lieux, nous avons été prises dans la tempête. La cigogne perdit pied dans les airs et s’écrasa dans la rivière. Et me voilà pour relever le défi qui m’attend. (La sirène danse sur la barque) 
 
 
 
FIN DE LA SCENE 8 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 9  
 
LA COLOMBE, surgit au même moment 
A nous deux, Mademoiselle la sirène ? (Elle tourne autour de la sirène qui continue de danser sur la barque)  
 
ANA MARIA « C » (la sirène), danse dans la barque 
Madame la colombe a fini par venir au rendez-vous !  
 
LA COLOMBE, surgit au même moment 
Je suis toujours ponctuelle !  
 
ANABELLA, allongée dans la barque, les deux pattes placées derrière la tête, se parlant à elle-même 
Et moi qui ne l’attendais plus !  
 
LA COLOMBE, tourne autour de la sirène 
Pour rien au monde, je n’aurai manqué le bal de fin d’année, jolie sirène ! 
 
 
 
 
 
ANA MARIA « C » (la sirène), danse sur la barque  
Aujourd’hui, c’est moi qui suis la plus belle pour aller danser au bal !  
 
ANABELLA, danse à son tour 
Vous permettez, mes jolies… c’est moi qui suis la plus belle !  
 
LA COLOMBE, se pose sur la barque et danse en remuant ses ailes 
Non, c’est moi !  
 
Ana Maria (la sirène), Anabella et la colombe dansent sur la barque…  
 
ANA MARIA « C » BELLEPLUME (La sirène)  
Tu es la plus belle pour aller danser... après la jolie sirène, bien entendu !  
 
LA COLOMBE, danse sur la barque en remuant ses ailes 
Cela reste à voir… cela reste à voir…  
 
ANA MARIA « C » BELLEPLUME (La sirène), danse sur la barque  
Oh, mais c’est tout vu, c’est tout vu !  
 
ANABELLA, danse sur la barque en remuant sa queue 
Qui est la plus belle pour aller danser ?  
 
ANA MARIA « C » BELLEPLUME (La sirène), danse sur la barque  
N’oubliez pas que je suis la reine des océans et que lorsque je rencontre un danger en mer, je n’ai qu’à siffler, c’est alors que tous les dauphins de mon royaume viennent me secourir.  
 
LA COLOMBE, danse sur la barque en remuant ses ailes 
Je te signale que nous sommes dans une rivière, ma belle ! Ici, en dehors des crapauds, personne ne viendra te secourir. 
 
ANA MARIA « C » BELLEPLUME (La sirène) 
Qu’à cela ne tienne, ma mère ! Je relève le défi !  
 
Soudain, la barque se retourne…  
 
Tout le monde tombe à l’eau… 
 
Anabella bondit sur le dos de la sirène…  
 
 
FIN DE LA SCENE 9 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 10  
 
ALINA « C » WONDER PLUME, dans l’eau 
C’est vraiment très malin de votre part ! A cause de vous, je suis trempée des pieds à la tête !  
 
ANA MARIA « C » BELLEPLUME (La sirène), avec Anabella sur son dos, siffle  
Evrika !  
 
C’est alors que des dauphins surgissent hors de l’eau et s’approchent de nos amis pour les secourir…  
 
Tout le monde grimpe sur le dos d’un dauphin…  
 
ANABELLA, plonge sur le dos d’un dauphin  
Youpi ! Je me suis fait un nouveau copain ! 
 
LA COLOMBE, vole au dessus des dauphins  
Je peux savoir d’où sortent ces dauphins, Ana Maria ?  
 
ANA MARIA « C » BELLEPLUME (La sirène), siffle  
Je ne me sépare jamais des dauphins de mon royaume lorsque je pars en voyage autour du monde. Ils ont remonté le Danube à mes cotés. 
 
 
ROBERTO, placé sur le dos d’un dauphin 
Maintenant que tu es là, ma jolie colombe, on va pouvoir enfin assister à l’heureux évènement !  
 
ALINA « C » WONDER PLUME, placée sur le dos d’un dauphin 
On doit attendre la décrue, Roberto.  
 
LA COLOMBE, se pose sur la tête de Roberto 
Comment se fait-il que Monsieur Sylvestre et Miss Maryl ne soient toujours pas là ? Quelqu’un les a vus ? 
 
MARTISOARA, sur le dos d’un dauphin 
Aux dernières nouvelles, ils s’abritaient à l’entrée de la galerie des étoiles. 
 
MISS MARYL, surgit dans le bec d’une cigogne qui vole au dessus de la rivière  
Oui, mais entre temps, Madame la cigogne est passée par là !  
 
SYLVESTRE, surgit à son tour dans le bec d’une cigogne 
Devinez qui est là ? La vie est belle, les amis ? 
 
ROBERTO, placé sur le dos d’un dauphin 
C’est à cette heure-ci qu’on se pointe ? Je vous signale qu’on a failli se noyer dans la rivière.  
 
MISS MARYL, dans le bec d’une cigogne qui vole au dessus des dauphins 
Changement de programme, Roberto ! Nous partons à Craiova ! En route !  
 
Certains quittent les lieux sur le dos des dauphins et d’autres dans le bec des cigognes, la sirène étant en tête du cortège… 
 
ROBERTO, quittent les lieux sur le dos d’un dauphin 
Tu ne devais pas m’annoncer une bonne nouvelle, Alina ?! 
 
ALINA « C » WONDER PLUME, quittent les lieux, placée sur le dos d’un dauphin 
« Cher Roberto, comment allez-vous ? Moi, ça va beaucoup mieux maintenant. Après plusieurs concours scolaires et diverses activités les unes plus stimulantes que les autres, je trouve enfin le temps de vous écrire !  
 
Les vacances de Pâques sont achevées et depuis j’aime regarder autour de moi pour mieux comprendre et parler de ce que je trouve de vraiment très important.  
 
Pour moi, l’univers c’est l’harmonie, une communion de tous les éléments qui existent. Chacun a son univers, sa propre perception de la vie. Je dirais même que l’on peut concevoir la vie comme un château par lequel tout le monde passe et où il peut arriver n’importe quoi. Par exemple : on aurait la possibilité de supprimer un papillon ou de l’admirer dans son vol délicat. Notre vie est pleine de choix.  
 
Quant à nous, les jeunes, il est vrai que nous n’avons pas trop d’expériences, même si personne ne peut nous dépasser lorsqu’il s’agit de rêver.  
 
A travers la musique, je retrouve la vie partout dans l’univers. C’est bien parce que j’y découvre toujours de l’harmonie,… comme un état d’âme unique et distinct qui nous sépare des aspérités du quotidien,… que j’ai toujours aimé écrire.  
Jusqu’à présent, il y avait quelque chose qui m’empêchait de donner vraiment libre cours à mes pensées, ce petit quelque chose que j’ai fini par comprendre à l’aide du son. En effet, j’ai fini par comprendre que la musique pouvait mieux exprimer des sentiments profonds.  
 
Aujourd’hui, mon cœur est enfin libre de communiquer l’harmonie.  
 
Après avoir traversée des moments de pluie, j’ai transformé mon univers intérieur en lui donnant des contours aux couleurs retouchées qui deviendront un jour les meilleurs chemins de mon existence.  
 
 
Parfois, il me semble que nous sommes pareils à de petites fourmis. Dans l’immensité de l’univers, nos forces sont limitées. C’est un peu comme si le Bon Dieu nous lançait des épreuves afin que nous apprenions à vivre tantôt la douleur et tantôt la joie.  
 
Malgré notre fragilité, nous possédons en chacun de nous un trésor précieux qu’il nous arrive parfois d’oublier, que celui du "cœur".  
 
C’est dans notre coeur que sont logés l’Amour, l’Amitié, la Paix, l’Espoir et le véritable Savoir de ce qui compte le plus dans la vie.  
 
Il est très important de suivre notre rêve et d’écouter notre cœur ! On peut ainsi aller plus loin et transformer nos beaux rêves en réalité.  
 
En conclusion, je dirais qu’il y a des personnes qui chantent la vie et d’autres qui restent enfermées dans une maison remplie de barreaux. Or, dans ces maisons ordinaires, où trouver de la place pour l’âme ?!!...  
 
En attendant de vous lire, je vous souhaite Joyeuses et Heureuses Pâques! Grosses bises, Alina »  
NOUVELLES N°15 de Mademoiselle Alina Constantin, VIII-e Collège Stefan Velovan – Professeur coordinatrice : Maria Miflor (Fait à Craiova, le jeudi 14 avril 2011)  
 
 
Les dauphins et les cigognes quittent la clairière enchantée…  
 
Un nuage de fumée rose envahit les lieux… 
 
La sirène observe les dauphins partirent… 
 
FIN DE LA SCENE 10 
 
FIN DE L’ACTE 1 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
EPILOGUE (CHAPITRE 1) 
 
Le nuage de fumée rose se dissipe… 
 
Sept mois plus tôt… 
 
L’action se déroule sept mois plus tôt à la fin de l’automne dans le jardin de Madame Maria à Craiova où le temps est pluvieux et au milieu duquel se trouve un cerisier qui ne possède plus de feuilles sous lequel est placé un banc…  
 
 
 
 
 
Anabella (la petite chatte rose gris) dort sur le banc avec un œil ouvert… 
 
Une personne de petite taille surgit dans le jardin avec une pelle à la main, vêtue d’une cape orange et portant un masque orange en forme de papillon…  
 
Elle s’avance lentement sur l’allée principale avec sa pelle à la main en observant à droite et à gauche, puis s’approche lentement du cerisier…  
 
La personne masquée s’avance délicatement en direction du cerisier sous lequel dort la chatte rose gris avec un œil ouvert… 
 
La personne masquée (sa pelle à la main) se place à coté du cerisier puis s’avance en direction du Nord en comptant huit pas environ…  
 
S’arrêtant à un endroit bien précis, elle creuse aussitôt un trou dans la terre…  
 
Au bout de quelques instants, elle déterre un coffre qu’elle ouvre sous l’œil attentif d’Anabella (la chatte rose gris) qui ne dit rien… 
 
C’est alors qu’un papillon bleu jaune rouge sort du coffre… 
 
 
 
 
 
LE PAPILLON, bleu jaune rouge, sort du coffre et récite un poème 
« Je regarde étonnée vers ce monde  
Et j’aimerais lui donner un autre nom.  
Il semble être le royaume d’un conte de fée  
Vers lequel je me tourne en pensée.  
Les cheveux au vent, je lève mon regard  
Vers la voûte qui s’étend au-dessus de moi,  
Comme une couverture qui entoure la Terre.  
On entend un chœur d’hirondelles parmi les fleurs  
Et j’ai le frisson quand j’entends ce cri-là charmant.  
Un sourire apparaît sur mes lèvres  
Quand je vois que la nature a sa propre vie.  
Je me sens l’âme tressaillir de bonheur  
Mon cœur bat fort et une grande joie me gagne  
Mon sang s’enflamme dans mes veines  
Et je voudrais crier sur les toits :  
La nature est une merveille, aimez-la ! »  
Poème N°6 (La joie de l’âme) de Mademoiselle Corina Danciu - VIII-eC, Collège Ştefan Velovan, Craiova – Professeur coordinateur : Maria Miflor (28 septembre 2010)  
 
 
Puis le papillon bleu jaune rouge s’envole…  
 
La personne de petite taille referme le coffre et l’emporte avec elle sous le regard d’Anabella (la chatte rose gris) qui ne dit rien…  
 
Un nuage de fumée rose envahit ensuite le jardin d’automne…  
 
FIN DU CHAPITRE 1  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
EPILOGUE (CHAPITRE 2) 
 
Le nuage de fumée rose se dissipe…  
 
L’action se déroule trois jours plus tard… toujours à la fin de l’automne dans le jardin de Madame Maria à Craiova où le temps est pluvieux et au milieu duquel se trouve un cerisier qui ne possède plus de feuilles sous lequel est placé un banc…  
 
IONUT « P » POIDS-PLUME, surgit dans l’allée avec un livre à la main, en compagnie de Maria « M » Poids-Plume et Robert « O » Poids-Plume 
Le livre a indiqué que le coffre se trouvait ici et qu’il fallait le chercher.  
 
MARIA « M » POIDS-PLUME 
Que la réussite soit avec nous !  
 
ROBERTO « O » POIDS-PLUME 
Tu es bien certain qu’il se trouve dans le jardin de Madame Maria, Ionut ?  
 
IONUT « P » POIDS-PLUME, le livre à la main 
C’est écrit dans le livre, mon petit Robert.  
 
MARIA « M » POIDS-PLUME 
Où as-tu trouvé ce livre, Ionut ?  
 
IONUT « P » POIDS-PLUME, le livre à la main 
Je te l’ai déjà dit, Maria, il était placé sur ma table de nuit, ce matin, à mon réveil. 
 
ROBERTO « O » POIDS-PLUME 
Tu permets que j’y jette un coup d’œil, mon frère ?  
 
IONUT « P » POIDS-PLUME, le livre à la main 
Ce n’est pas utile, ce livre ne donne aucune autre précision.  
 
ROBERTO « O » POIDS-PLUME, lui arrache le livre des mains  
C’est ce qu’on va voir ?! 
 
IONUT « P » POIDS-PLUME, le livre à la main 
Ne l’ouvre pas !  
 
ROBERTO « O » POIDS-PLUME, ouvre le livre  
Ton livre n’a rien de spécial, Ionut, il ne comporte que des pages blanches.  
 
MARIA « M » POIDS-PLUME, s’approche de Robert et colle ses yeux sur le livre 
C’est vrai, il n’y a rien d’écrit dans ce livre. Je suis sûre que Ionut nous a fait une farce, Robert !?  
 
IONUT « P » POIDS-PLUME 
Les écrits ont simplement disparu.  
 
ROBERT « O » POIDS-PLUME 
C’est ça, continue de nous prendre pour des zozos.  
 
IONUT « P » POIDS-PLUME 
Les écritures indiquant l’endroit où se trouvait le coffre ont disparu juste après les avoir lus.  
 
MARIA « M » POIDS-PLUME 
Tu crois peut-être que nous allons avaler ces sottises ? 
 
IONUT « P » POIDS-PLUME 
Je vous assure que c’est la vérité ! 
 
ROBERTO « O » POIDS-PLUME, les yeux collé sur la page du livre 
Regardez, les amis, des écrits viennent d’apparaître sur la page !  
 
IONUT « P » POIDS-PLUME, se saisit du livre 
Tu permets que j’y jette un coup d’œil, mon petit Robert. (Il plonge ses yeux sur la page) Ça par exemple ! Un autre indice vient d’apparaître !  
 
MARIA « M » POIDS-PLUME 
De quoi s’agit-il au juste ? 
 
IONUT « P » POIDS-PLUME, le livre à la main, lit un poème à haute voix 
« Je regarde le ciel d’un bleu sans fin  
Et j’attends de caresser les vagues d’une mer de joie  
C’est de l’espoir que je porte dans mon âme  
Et un idéal à réaliser.  
 
Je regarde le ciel étoilé  
Et la lune qui me charme toujours.  
C’est elle qui crie après moi fort, fort :  
Rêve encore !  
 
Je regarde …  
Je donne libre cours à mon imagination  
Et je me réveille dans des rêves  
Pleins de joie. »  
Poème N°11 (Je regarde) de mademoiselle Violeta Voicu, VIII-C Collège Ştefan Velovan, Craiova– professeur coordinateur : maria Miflor (8.10.2010)  
 
 
 
 
 
 
 
ROBERTO « O » POIDS-PLUME, les yeux collé sur la page du livre 
Cela veut dire que nous sommes proche du but.  
 
IONUT « P » POIDS-PLUME, lit un poème à haute voix 
Nous en sommes encore loin.  
 
MARIA « M » POIDS-PLUME, lui arrache le livre des mains 
Laisse-moi regarder, s’il te plait !  
 
IONUT « P » POIDS-PLUME 
Tu perds ton temps, Maria, le poème a disparu.  
 
MARIA « M » POIDS-PLUME, les yeux plongés dans le livre 
Un autre poème vient d’apparaître ! Qu’est-ce que vous dites de ça, les copains ?  
 
ROBERTO « O » POIDS-PLUME 
Je sens qu’on va bien se régaler !  
 
MARIA « M » POIDS-PLUME, lit un poème à haute voix  
« Il est couleur de rouille  
Et jaune passé, orange et gris  
Des couleurs qui couvrent la nature de beautés  
Car c’est l’automne qui vient d’arriver.  
Notre joie est pleine  
 
Car nous allons au bois  
Mais ni le trèfle nous ne cueillons  
Ni les mûres nous ne ramassons  
C’est une balle que nous lançons vers les cieux  
Un passage au soleil nous frayons  
Pour qu’il caresse nos cœurs joyeux. »  
Poème N°46 (Joie d’automne) de Mademoiselle Bianca Ionica, V-e A Collège Velovan (Craiova)– Professeur coordinateur : Maria Miflor (4.10.2010)  
 
 
 
 
 
 
ROBERTO « O » POIDS-PLUME, saute sur place le sourire aux lèvres 
Je peux lire un poème moi aussi ! S’il te plait, Maria ! 
 
IONUT « P » POIDS-PLUME, lui arrache le livre des mains et le referme 
Il faut encore chercher. 
 
ROBERTO « O » POIDS-PLUME 
C’est tout vu, Ionut ! Ces éléments prouvent que nous sommes sur la bonne voix. Que veux-tu de plus ?  
 
IONUT « P » POIDS-PLUME, le livre à la main 
Cette aventure ne fait que commencer, mon petit Robert. Nous sommes seulement en automne et la route qui doit nous conduire au bonheur est encore longue. 
 
LA VOIX DE MADAME MARIA 
Ohé, Anabella, où es-tu ?  
 
IONUT « P » POIDS-PLUME, le livre à la main  
J’entends la voix de Madame Maria ! Allons-nous-en !  
 
Ionut (le livre à la main), Maria Poids-Plume et Robert s’enfuient…  
 
LA VOIX DE MADAME MARIA 
Ne te fais pas prier, s’il te plait et viens manger immédiatement ! Je t’ai préparé une bonne soupe de poisson !  
 
Un nuage de fumée rose envahit les lieux…  
 
 
 
FIN DU CHAPITRE 2  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
EPILOGUE (CHAPITRE 3) 
 
 
 
 
 
Le nuage de fumée rose se dissipe…  
 
Sept mois plus tard…  
 
En début d’après-midi… 
 
L’action se déroule dans le jardin fleuri de Madame Maria à la fin du printemps… 
 
Le cerisier est toujours planté au milieu du jardin sur lequel des cerises ont poussé et sous lequel est placé un banc…  
 
Assises sur le banc, Grand-mère Ioana et Grand-mère Maria (sa canne à la main) dialogue tout en dégustant des cerises… 
 
Le soleil brille et le ciel est bleu…  
 
 
 
 
 
 
GRAND-MERE IOANA, assise sur le banc placée sous le cerisier, déguste une cerise  
On a bien fait de venir dans ce jardin fleuri, grand-mère Maria !  
 
GRAND-MERE MARIA, la canne dans une main, déguste une cerise  
Le papillon multicolore avait raison : c’est le sacre du printemps !  
 
GRAND-MERE IOANA  
Tu penses qu’on va avoir de la visite ?  
 
GRAND-MERE MARIA 
Il me semble que le papillon avait parlé d’une petite fête sensée se dérouler en notre honneur!?  
 
GRAND-MERE IOANA,  
En attendant, prenons le temps de vivre !  
 
 
Un nuage rose envahit le jardin fleuri…  
 
 
FIN DU CHAPITRE 3  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
EPILOGUE (CHAPITRE 4)  
 
Le nuage de fumée rose se dissipe…  
 
L’action se déroule cinq mois plus tôt au milieu de l’hiver dans le jardin de Madame Maria à Craiova où le temps très neigeux…  
 
Au milieu du jardin se trouve un cerisier dont les branches sont recouvertes de neige et sous lequel est toujours placé le banc recouvert d’un blanc manteau…  
 
IONUT « P » POIDS-PLUME, surgit dans l’allée du jardin recouverte d’un blanc manteau avec un livre à la main, en compagnie de Maria « M » Poids-Plume et Robert « O » Poids-Plume 
Ce matin, au réveil, le livre m’a révélé un nouvel indice, mes amis.  
 
MARIA « M » POIDS-PLUME 
Que le succès soit au rendez-vous !  
 
ROBERTO « O » POIDS-PLUME 
Cette fois-ci, espérons que le trésor se trouve dans le jardin. 
 
IONUT « P » POIDS-PLUME, le livre à la main 
Le mystérieux livre a précisé qu’il fallait s’approcher du cerisier pour y voir plus clair.  
 
Tout trois s’approchent du cerisier…  
 
MARIA « M » POIDS-PLUME, se place à coté de Ionut  
Qu’est-ce qu’on fait ? Je n’ai pas l’intention de geler ici.  
 
IONUT « P » POIDS-PLUME, ouvre le livre et lit un poème 
« A la veille de Noël, chez nous,  
Quand Père Noël arrive partout,  
Les enfants sont joyeux,  
Très beaux et heureux.  
Leurs luges dans la vallée,  
Leurs petits nez tout rouges au vent,  
Auprès de leurs parents aimés  
Le Père Noël attend. »  
Poème N°72 (La joie de Noël / Bucuria Crăciunului) de Mademoiselle Bianca Ionică,V-e A, Collège Ştefan Velovan - Professeur coordinateur : Maria Miflor – Craiova - Roumanie (3.01.2011)  
 
 
MARIA « M » POIDS-PLUME, placée à coté de Ionut  
Ça commence à devenir intéressant.  
 
 
 
 
 
ROBERTO « O » POIDS-PLUME, se saisit du livre 
Cette fois-ci, c’est mon tour, Maria ! (Il plonge ses yeux dans le livre et lit un poème à haute voix)  
« De beaux moments s’en vont  
Mais il en reste des souvenirs,  
Doux et chaleureux.  
Des jours ensoleillés s’en vont  
Mais il en reste des traces  
Dans notre mémoire imprimées.  
C’est ainsi que le temps s’écoule lentement  
C’est ainsi qu’on se retourne, en pensée,  
Vers les temps anciens,  
Vers les belles vacances.  
Nous sommes dans le présent  
Et, même si nous rêvons d’un bel avenir,  
Nous vivons pourtant dans le passé.  
C’est ainsi que nous sommes,  
Comme des cassettes en cristal, fragiles,  
Qui peuvent donner à tout moment  
L’éclat d’un beau souvenir. »  
Poème N°75 (Avec le temps) de Mademoiselle Corina Danciu, VIII-e C - Collège Stefan Velovan - Professeur coordinateur : Maria Miflor – Craiova - Roumanie (12.01.2011)  
 
 
IONUT « P » POIDS-PLUME 
Chers compagnons, nous allons de surprise en surprise !  
 
MARIA « M » POIDS-PLUME, se saisit du livre 
Il faut que mes yeux aux clartés éternelles en soient convaincus ! (Puis elle lit un poème à voix haute)  
« Je me retrouve  
Dans une goutte d’eau  
Qui vient de tomber des cieux.  
Pour la première fois,  
D’ici, d’en bas,  
J’aimerais regarder  
Un Arc-en-ciel  
Qui me rappelle  
Ma propre identité :  
J’ai été une petite étoile joyeuse  
Qui aimait apporter  
Dans la vie des « géants » la lumière.  
Et justement sur la Terre  
Je me rends compte  
Que c’est ainsi qu’on garde  
La véritable joie ! » Poème N°76 (Je me retrouve) de mademoiselle Violeta Voicu - VIII-e C - Collège Velovan - Professeur coordinateur : Maria Miflor – Craiova - Roumanie (12.01.2011)  
 
 
 
 
 
Ensuite, les trois personnages se métamorphosent en papillon multicolore et s’envolent…  
 
Un nuage de fumée rose envahit le jardin enneigé de Madame Maria…  
 
 
FIN DU CHAPITRE 4  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
EPILOGUE (CHAPITRE 5)  
 
Le nuage de fumée rose se dissipe…  
 
En début d’après-midi… 
 
L’action se déroule à la fin du printemps dans le jardin fleuri de Madame Maria à Craiova au milieu duquel se trouve un cerisier dont les branches sont recouvertes de feuilles et des cerises…  
 
Assises sur le banc qui est placé sous l’arbre, Grand-mère Ioana et Grand-mère Maria (sa canne à la main) dégustent des cerises… 
 
Le soleil brille et le ciel est bleu…  
 
 
 
 
 
 
 
MADAME MARIA, surgit dans l’allée du jardin avec un arrosoir 
Ohé ! Anabella ! (Elle rentre dans le jardin fleuri) Ohé ! Réponds-moi ! (Un temps) J’aimerais bien savoir où tu es passé, ma fille ? (Puis elle arrose les fleurs) 
 
UN PAPILLON BLEU, placé sur une rose 
Voilà bientôt huit mois qu’elle vous laisse sans nouvelle, Madame Maria. A votre place, j’abandonnerai tout espoir de la retrouver.  
 
MADAME MARIA, arrose les fleurs 
Au contraire, je reste confiante.  
 
UN PAPILLON BLEU, placé sur une rose 
Anabella a peut-être décidé de prendre son indépendance pour vivre des jours heureux auprès de son petit copain ?!  
 
MADAME MARIA, arrose les fleurs 
Ne raconte pas de sottises, Anabella n’a jamais eu de petit copain ! 
 
UN PAPILLON BLEU, placé sur une rose 
L’an passé, je me souviens que Mademoiselle était très courtisée par les chats du quartier. 
 
 
MADAME MARIA, arrose les fleurs 
C’est ridicule ! Et puis, de toute façon, elle est incapable de se débrouiller sans moi. Elle ne peut pas se passer de mes petits plats et elle aime trop la chaleur de son panier. Ton histoire tombe à l’eau, petit papillon. A présent, si tu veux bien me laisser tranquille…  
 
UN PAPILLON BLEU, placé sur une rose 
Un instant ! J’ai autre chose à vous dire… 
 
MADAME MARIA, arrose les fleurs 
Qu’est-ce qu’il y a encore ? Tu ne vois pas que j’arrose mes fleurs ?  
 
UN PAPILLON BLEU, saute d’une rose à l’autre  
C’est au sujet de votre joyeux trésor… 
 
MADAME MARIA, arrose les fleurs 
Hélas, lui aussi a disparu. D’ailleurs, je me suis souvent demandée si Anabella n’y était pas pour quelque chose !?  
 
UN PAPILLON BLEU, saute d’une rose à l’autre  
Le trésor a disparu en même temps que votre chatte. Quelle coïncidence, n’est-ce pas.  
 
MADAME MARIA, arrose le papillon 
Cesse de remuer le couteau dans la plaie, s’il te plait ! Cela ne m’amuse guère.  
 
Le papillon bleu s’envole rapidement…  
 
Madame Maria rentre ensuite dans une petite cabane au fond du jardin avec son arrosoir…  
 
 
FIN DU CHAPITRE 5  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
EPILOGUE (CHAPITRE 6)  
 
IONUT « P » POIDS-PLUME, surgit dans l’allée avec un livre à la main, en compagnie de Maria « M » Poids-Plume et Robert « O » Poids-Plume 
Le livre a indiqué que la fête se déroulait dans le jardin de Madame Maria.  
 
MARIA « M » POIDS-PLUME 
Vive le printemps !  
 
ROBERTO « O » POIDS-PLUME 
Tu es vraiment certain que la colombe viendra ici, Ionut ?  
 
IONUT « P » POIDS-PLUME, le livre à la main 
C’était écrit dans le livre, mon petit Robert.  
 
MARIA « M » POIDS-PLUME 
Cette fois-ci, j’espère que nous tenons le bon bout ?  
 
IONUT « P » POIDS-PLUME, le livre à la main 
Restons confiant ! Le livre mystérieux dit toujours la vérité. 
 
 
 
 
 
ROBERTO « O » POIDS-PLUME 
Tu permets que j’y jette un coup d’œil, Ionut ?  
 
IONUT « P » POIDS-PLUME, le livre à la main 
Ce n’est pas nécessaire, le livre ne précise pas quand la colombe arrivera jusqu’ici.  
 
ROBERTO « O » POIDS-PLUME, lui arrache le livre des mains  
On peut toujours essayer. 
 
IONUT « P » POIDS-PLUME, le livre à la main 
Ne l’ouvre pas, te dis-je !  
 
ROBERTO « O » POIDS-PLUME, ouvre le livre  
Trop tard ! (Il plonge ses yeux dans le livre) C’est bien ce que je pensais, il ne comporte que des pages blanches.  
 
MARIA « M » POIDS-PLUME, s’approche de Robert et colle ses yeux sur le livre 
Ce n’est pas nouveau.  
 
IONUT « P » POIDS-PLUME 
C’est bien ce que je disais, il faut attendre encore un peu.  
 
MARIA « M » POIDS-PLUME 
Ma patience a des limites, Ionut.  
 
IONUT « P » POIDS-PLUME 
Nous devons garder notre calme. Les choses arrivent lorsqu’elles doivent arriver. Cela ne sert à rien d’anticiper. Tu me rends le livre, Robert, il sera en sécurité avec moi.  
 
LA VOIX DE MADAME MARIA, dans la cabane  
Qui est là ?  
 
ROBERTO « O » POIDS-PLUME, s’enfuit avec le livre à la main 
Madame Maria se trouve dans le jardin ! Vite ! Allons nous cacher !  
 
Maria Poids-Plume, Ionut et Robert vont se cacher derrière un buisson…  
 
 
FIN DU CHAPITRE 6  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
EPILOGUE (CHAPITRE 7)  
 
 
MADAME MARIA, sort de la cabane avec son arrosoir  
Anabella ? (Un temps) Si tu es là, ma fille, montre-toi !  
 
Puis elle arrose ses fleurs…  
 
 
 
 
 
 
LARISA « D » WONDER PLUME (jeune fille de 14 ans), surgit dans l’allée  
Bonjour, Madame Maria ! C’est bien ici que la fête doit avoir lieu ?  
 
MADAME MARIA, cesse d’arroser les fleurs 
Larisa ? Quelle surprise !  
 
LARISA « D » WONDER PLUME  
Mes compagnons de classe m’ont fixé rendez-vous dans votre jardin fleuri.  
 
MADAME MARIA, cesse d’arroser les fleurs 
Vraiment ? 
 
LARISA « D » WONDER PLUME  
Il semblerait que je sois en avance !? 
 
MADAME MARIA, cesse d’arroser les fleurs 
Je te rappelle qu’il n’y a pas école le dimanche.  
 
LARISA « D » WONDER PLUME (jeune fille de 14 ans) 
Alina a laissé entendre que vous comptiez nous faire découvrir un trésor. 
 
MADAME MARIA, continue d’arroser les fleurs 
Désolée, ma fille, mais il n’y a pas de trésor dans mon jardin.  
 
AMALIA « M » WONDER PLUME, surgit dans l’allée en compagnie d’Andreea « P » Wonder Plume et Alexandra « M » Wonder Plume  
Bonjour, tout le monde ! Il parait qu’on fait la fête par ici ?!  
 
ANDREEA « P » WONDER PLUME 
J’espère que Mademoiselle Alina ne sera pas en retard.  
 
ALEXANDRA « M » WONDER PLUME, tient un petit chevalet sous son bras et une plume à la main  
Voici l’endroit idéal pour peindre !  
 
LARISA « D » WONDER PLUME  
Il y a un petit changement de programme, les filles. 
 
MADAME MARIA, continue d’arroser les fleurs 
Je ne peux rien faire pour vous, Mesdemoiselles !  
 
ANDREEA « P » WONDER PLUME 
Nous souhaitons voir le trésor, Madame Maria. 
 
MADAME MARIA, continue d’arroser les fleurs 
Il n’y a jamais eu de trésor dans mon jardin ! L’histoire que vous a contée Alina est un pur produit de son imagination.  
 
AMALIA « M » WONDER PLUME 
Mais alors, que fait-on ? J’ai bloqué toute mon après-midi pour ça. 
 
 
ANDREEA « P » WONDER PLUME  
Tu as une autre idée, Larisa ?  
 
ALEXANDRA « M » WONDER PLUME, tient un petit chevalet sous son bras et une plume à la main  
Je n’aime pas me déplacer pour rien. 
 
LARISA « D » WONDER PLUME  
Je suis sûre que le trésor est ici ! Mais où ? Je ne peux pas rester sur ma faim.  
 
MADAME MARIA, arrose les fleurs 
N’insistez pas, Mesdemoiselles et rentrez chez vous, s’il vous plait !  
 
LARISA « D » WONDER PLUME  
On peut contempler vos jolies fleurs avant de rentrer chez nous, Madame Maria ?  
 
MADAME MARIA, arrose les fleurs 
C’est d’accord, ma fille ! Pas trop longtemps tout de même ! J’ai encore des milliers de fleurs à arroser !  
 
ALEXANDRA « M » WONDER PLUME, tient un petit chevalet sous son bras et une plume à la main  
C’est très gentil de votre part, Madame le professeur.  
 
MADAME MARIA, arrose ses fleurs 
Si jamais vous trouvez le trésor, faites-moi signe !  
 
ANDREEA « P » WONDER PLUME 
Tu as entendu ce que Madame Maria a dit, Larisa ?  
 
LARISA « D » WONDER PLUME, fait apparaître une grosse loupe dans sa main  
Qu’à cela ne tienne ! Je ne partirai pas d’ici sans avoir mis la main dessus. Allons-y gaiement, mes sœurs ! Si vous trouvez quelque chose, faites-moi signe !  
 
Les quatre filles se promènent dans l’allée et contemple les fleurs, Larisa avec sa grosse loupe à la main… 
 
ALEXANDRA « M » WONDER PLUME, tient un petit chevalet sous son bras et une plume à la main  
L’inspiration commence à revenir ! Je vais installer mon chevalet à coté du cerisier, les copines ! 
 
 
Larisa « D » Wonder Plume, observe chaque endroit à l’aide de sa grosse loupe… 
 
 
FIN DU CHAPITRE 7  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
EPILOGUE (CHAPITRE 8)  
 
 
 
LE PAPILLON BLEU, se pose sur une rose 
Vous conservez l’espoir de retrouver le joyeux trésor, Madame Maria ?  
 
MADAME MARIA, arrose les fleurs 
Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir !  
 
LE PAPILLON BLEU, qui bat des ailes sur une rose 
J’étais certain que vous n’aviez pas perdu votre sourire, Madame Maria !  
 
MADAME MARIA, arrose les fleurs 
La foi déplace les montagnes ! Et puis, maintenant que les filles sont là… je sais que je peux compter sur leur pugnacité.  
 
Le papillon se pose sur son épaule…  
 
Soudain, le ciel s’assombrit et l’orage gronde…  
 
Madame Maria (le papillon bleu sur l’épaule) va rapidement s’abriter sous le cerisier avec les quatre filles et les 2 grand-mères…  
 
Aussitôt après, une pluie diluvienne tombe du ciel…  
 
L’eau monte très rapidement, ce qui oblige Madame Maria, les quatre filles et les deux grand-mères à grimper sur les branches de l’arbre…  
 
Le jardin fleuri est complètement inondé… 
 
MADAME MARIA, le papillon bleu sur l’épaule, est assise sur la branche de l’arbre 
Mesdames et Mesdemoiselles, il semblerait que le déluge s’abatte sur nous !?  
 
GRAND-MERE IOANA, placée sur une branche 
Qu’allons-nous devenir, grand-mère Maria ? Je ne sais pas nager. 
 
GRAND-MERE IOANA, placée sur la même branche 
Cela tombe bien, moi non plus !  
 
ALEXANDRA « M » WONDER PLUME, placée sur une branche  
Mon chevalet a été emporté par les eaux ! J’avais commencé une première esquisse du cerisier. 
 
ANDREEA « P » WONDER PLUME, placée sur une branche  
C’est vraiment dommage !  
 
LE PAPILLON BLEU, qui repose sur l’épaule de Madame Maria rose 
Il ne nous reste plus qu’à prier, chères amies, pour que tout se passe bien.  
 
GRAND-MERE IOANA, placée sur une branche 
J’ai une idée ! 
 
GRAND-MERE MARIA, placée sur la même branche 
Ah oui ! Et laquelle ?  
 
GRAND-MERE IOANA, placée sur une branche 
Ma petite fille a l’habitude de me raconter des petites histoires avant qu’on aille se se coucher. L’une de ses demoiselles aurait peut-être une histoire à nous raconter ?  
 
AMALIA « M » WONDER PLUME 
Effectivement, j’ai une bonne nouvelle à vous raconter ! 
 
MADAME MARIA 
Votre petite fille s’appelle Alina, dites-vous ?  
 
GRAND-MERE MARIA, placée sur la même branche que Grand-mère Ioana 
Alina est également ma petite fille.  
 
MADAME MARIA 
Comme c’est étonnant !? J’ai une élève au collège qui a le même prénom et qui raconte également des histoires en classe.  
 
GRAND-MERE IOANA, placée sur une branche 
Ma petite fille est faite pour devenir conteuse !  
 
MADAME MARIA 
Nous parlons peut-être de la même personne ?  
 
LARISA « D » WONDER PLUME, placée sur une branche 
Tu veux bien nous raconter une bonne nouvelle, Amalia, cela nous fera passer le temps en attendant les secours.  
 
LE PAPILLON BLEU, placé sur l’épaule de Madame Maria 
Et si l’on faisait un vœu, chères amies ? Quelqu’un l’entendrait et viendrait nous secourir aussitôt. Qu’en dites-vous ?  
 
ANDREEA « P » WONDER PLUME, placée sur une branche 
On fera un voeu tout à l’heure, petit papillon ! Pour le moment, la parole est à Amalia !  
 
MADAME MARIA, placée sur une branche, le papillon sur l’épaule 
De quelle nouvelle s’agit-il, Amalia ? Comment s’intitule-t-elle et à qui la destines-tu en particulier ?  
 
AMALIA « M » WONDER PLUME 
Disons qu’au départ, je la destinais pour un grand ami de la classe qui devait nous rejoindre à la fête.  
 
ANDREEA « P » WONDER PLUME, placée sur une branche 
Ce n’est pas grave, ma sœur ! Nous ferons comme s’il était là !  
 
LE PAPILLON BLEU, placé sur l’épaule de Madame Maria 
Puisse le ciel vous entendre !  
 
MADAME MARIA, placée sur une branche, le papillon sur l’épaule 
Ça y est, j’y suis ! Vous avez donné rendez-vous à la terre entière dans mon jardin. Je vous signale que chez moi, ce n’est pas une auberge.  
 
LARISA « D » WONDER PLUME 
Depuis quelques mois, tout le monde s’intéresse à votre joyeux trésor, Madame Maria… y compris Monsieur Roberto notre grand ami.  
 
MADAME MARIA, placée sur une branche, le papillon sur l’épaule 
Je suis sensée connaître ce Monsieur ? 
 
ANA MARIA « C » WONDER PLUME 
Vous le connaissez très bien, Madame Maria !  
 
MADAME MARIA, placée sur une branche, le papillon sur l’épaule 
Je ne vois vraiment pas de qui vous voulez parler !? Mais bon, passons si vous le voulez bien… que disais-tu, Amalia ?  
 
 
 
 
 
AMALIA « M » WONDER PLUME, lit le texte à voix haute sur une branche 
J’ignore s’il a reçu ma nouvelle l’automne dernier, mais je la lis quand même.  
“ Cher Roberto,  
 
Comment allez-vous ? Moi, ça va…  
 
Après le dessin d’Anabella, je vous envoie maintenant cette lettre, car j’aime bien parler de mes vacances.  
 
C’était si bon en été ! C’était si bon quand je me réveillais chaque matin le sourire aux lèvres ! J’ouvrais la fenêtre et le soleil m’envoyait des rayons chaleureux. J’allais toujours dans mon jardinet fleuri derrière la maison et les fleurs ouvraient leurs pétales de toutes les couleurs. Elles m’attendaient pour les soigner.  
 
Partout où j’allais, j’étais entourée de papillons, d’abeilles, de petits animaux et de toutes sortes de plantes. Quand je regardais autour de moi, je me sentais protégée, fascinée par une image détachée d’un conte de fée.  
 
Les après-midi, je me promenais avec mes amis en banlieue, dans une petite forêt, un endroit mystérieux, loin de l’agitation de la petite ville où je passais mes vacances. Je me rappelle encore l’odeur persistante des arbres couverts de mousse et des champignons.  
 
Ma copine et moi, on cueillait des fleurs sauvages et on en faisait des bouquets parfumés.  
 
Le soir, j’aimais m’asseoir dans le berceau que grand-père avait fait pour moi.  
 
Quand j’étais petite, dans les bras des grands-parents, je regardais le ciel étoilé et j’écoutais des histoires extraordinaires. Même si j’ai grandi, j’aime encore admirer de mon vieux berceau la lune pâle et le ciel bleu foncé.  
 
Pendant les vacances, je n’avais pas de réveil matin, pas de soucis, pas d’ordinateur ou de télé. Maintenant, après la rentrée des classes, il y a des devoirs et des problèmes qui m’empêchent de dédier plus de temps aux activités qui me plaisent. Je travaille beaucoup.  
De temps en temps, cependant, je pense avec nostalgie à mes belles vacances.  
 
Voilà pourquoi je rêve déjà à un bel hiver.  
 
Amitiés, Amalia  
 
Fait à Craiova le 28 octobre 2010  
 
NOUVELLE N°5 de mademoiselle Amalia Militaru, VIII-C, Collège Ştefan Velovan – Professeur coordinateur : Maria Miflor  
 
 
 
 
FIN DU CHAPITRE 8 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
EPILOGUE (CHAPITRE 9)  
 
 
 
Quelques minutes plus tard…  
 
La nuit tombe… 
 
La pleine lune apparaît dans le ciel étoilé…  
 
Les personnages sont toujours assis sur les branches du cerisier placé au milieu d’une étendue d’eau…  
 
ANABELLA (la chatte rose gris), surgit sur le dos d’un dauphin 
Nous sommes arrivés, mon ami le dauphin ! Youpi !  
 
LE DAUPHIN, avec Anabella sur son dos 
Il fait nuit, petite sœur ! Tu es certaine que nos amis vont retrouver le lieu de la fête ? Avec toute cette eau, ce ne sera pas évident pour eux.  
 
AMALIA « M » WONDER PLUME 
J’ai cru voir un gros minet sur le dos d’un dauphin, Madame Maria !? 
 
MADAME MARIA 
Ah oui ? Et de qui s’agit-il ?  
 
LARISA « D » WONDER PLUME 
Vous ne me croirez pas. 
 
LE DAUPHIN, avec Anabella sur son dos 
Tu penses que nos amis trouveront facilement la voie maritime qui conduit jusque dans le jardin de Madame Maria ?  
 
ANABELLA (la chatte rose gris), surgit sur le dos d’un dauphin 
Mais oui, voyons ! Ne t’en fais pas pour eux, ils ont un sens inné de l’orientation.  
 
LE DAUPHIN, avec Anabella sur son dos, tourne autour de l’arbre 
Ce n’est pas facile de se repérer dans cette plaine inondée.  
 
MADAME MARIA 
Anabella est de retour à la maison ! Youpi !  
 
ANABELLA, grimpe rapidement sur l’arbre et se pend au cou de Madame Maria 
Coucou ! C’est moi ! Bonjour, ma chère co-locataire ! Tu n’imagineras jamais ce qui m’est arrivée pendant 8 mois ? J’ai vécu de merveilleuses aventures en compagnie de Roberto et ses fidèles compagnons .  
 
MADAME MARIA, avec Anabella pendue à son cou 
J’ignorais qu’il y avait des dauphins dans les eaux troubles du Danube ?  
 
ANABELLA, pendue à son cou 
Quand on aime, on ne réfléchit pas, ma chère co-locataire ! Figure-toi que grâce à ce dauphin, j’ai réussi à avoir la vie sauve ! J’ai failli me noyer dans la rivière enchantée.  
 
MADAME MARIA, avec Anabella pendue à son cou 
Tu me raconteras tes aventures à la maison, ma fille !  
 
ANABELLA, pendue à son cou 
Ça risque de me prendre tout l’été ! Et Dieu sait que je me suis bien amusée dans le grand Nord ! Tout le monde a été adorable avec moi ! Figure-toi que je suis allé en Islande.  
 
MADAME MARIA, avec Anabella pendue à son cou 
Tu veux bien me dire où est passé mon trésor, ma belle ?  
 
ANABELLA, pendue à son cou 
Quel trésor ?  
 
MADAME MARIA, avec Anabella pendue à son cou 
Tu sais très bien de quoi je veux parler ! Il s’agit du joyeux trésor que j’ai enterré dans mon jardin l’an passé et que tu étais sensée surveiller d’un oeil.  
 
ANABELLA, pendue à son cou 
Tu sais… il s’est passé tellement de choses dans ma vie entre octobre et juin… je n’ai même pas vu le temps passer.  
 
MADAME MARIA, avec Anabella pendue à son cou 
Je vois que tu es toujours aussi coquine !  
 
ANABELLA, pendue à son cou 
Ecoute, j’ai un autre trésor à te monter ! (Un temps) Ne remarques-tu rien sur moi ? En es-tu bien sûre ?  
 
MADAME MARIA, avec Anabella pendue à son cou 
Je constate que tu as grossi.  
 
ANABELLA, pendue à son cou 
Figure-toi que je vais bientôt mettre au monde trois jolis bébés. 
 
UNE VOIX, à l’intérieur de l’arbre 
Quelle bonne nouvelle !  
 
UNE AUTRE VOIX, à l’intérieur de l’arbre 
Toutes nos félicitations, Mademoiselle Anabella !  
 
 
LE PAPILLON BLEU, placé sur l’épaule de Madame Maria 
Nous avons reçu de la visite, Madame Maria ! 
 
Miss Maryl et Monsieur Sylvestre surgissent dans le bec d’une cigogne au dessus du cerisier… 
 
Ils sont suivis d’un banc de dauphins sur le dos desquels sont placés les personnages suivants : Alina « C » Wonder Plume (avec le papillon vert sur l’épaule) , Martisoara (cheveux roux tresses) , Alice « M » Wonder plume 
 
Ana maria « C » Wonder Plume (la sirène) est en tête du cortège…  
 
ALINA « C » WONDER PLUME, placée sur le dos d’un dauphin 
Devinez qui nous a gentiment accompagné jusqu’ici, Madame Maria ?  
 
ANABELLA, dans les bras de Madame Maria  
Surprise, Surprize !  
 
GRAND-MERE IOANA, fait du coude à Grand-mère Maria 
Regarde, Grand-mère Maria, notre petite fille Alina est parmi nous !  
 
LA COLOMBE, surgit dans les airs 
Bonjour la compagnie !  
 
ROBERTO (chapeau noir), surgit sur le dos d’un dauphin qui tourne autour de l’arbre 
Mes hommages, mesdames ! C’est bien ici que doit se tenir la conférence au sommet ?  
 
ANA MARIA « C » WONDER PLUME (la sirène) 
Nous avons remonté le Danube jusqu’à vous, Madame le professeur !  
 
MADAME MARIA, avec Anabella dans ses bras 
Mais que signifie cette histoire rocambolesque ? Dites-moi que je rêve !  
 
C’est alors que la salamandre (magnifique goélette) apparaît au loin avec à son bord Ionut « P », Robert « O » et Maria « M » Poids-Plume… 
 
 
IONUT POIDS-PLUME, un livre à la main 
Vous ne rêvez pas, Madame Maria ! Cette histoire s’est effectivement déroulée sous nos yeux entre septembre et juin de cette année là !  
 
ROBERT « O » POIDS-PLUME 
Le livre des mystères vient de nous révéler la vérité, Madame le professeur ! Youpi !  
 
MADAME MARIA « M » POIDS-PLUME 
Mais que faites-vous dans ce bateau, les enfants ?  
 
MARIA « M » POIDS-PLUME 
Heureusement que la Salamandre est passée par là pendant les inondations !  
 
DES VOIX, hurle à l’intérieur de l’arbre 
Au secours ! Au secours !  
 
LA COLOMBE, fait apparaître une baguette magique dans ses mains  
Surprise, Surprize, Madame Maria !  
 
La colombe tourne autour de l’arbre en secouant sa baguette magique… 
 
Soudain, le cerisier se soulève et emporte tous les personnages placés sur ses branches, lequel arbre est suivi du banc de dauphins, de la sirène et des cigognes… 
 
La colombe fait apparaître ensuite des milliers d’étoiles dans le ciel qui éclairent la route de l’arbre (le cerisier) quittant la plaine inondée… 
 
La Salamandre se tient à hauteur de l’arbre qui prend la direction du Nord… 
 
 
Un nuage de fumée rose envahit la plaine de Craiova inondée… 
 
FIN DU CHAPITRE 9  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
EPILOGUE (CHAPITRE 10)  
 
 
 
Le nuage de fumée rose se dissipe…  
 
Quelques heures plus tard…  
 
Par un bel après-midi ensoleillé…  
 
L’action se déroule dans le parc Romanescu de Craiova rempli de fleurs et au milieu duquel est planté le cerisier au dessus duquel vole la colombe avec sa baguette magique à la main…  
 
Les cigognes fabriquent leur nid sur le cerisier… 
 
La Salamandre flotte sur le lac des cygnes…  
 
Les dauphins tournent autour de la Salamandre en faisant de magnifiques sauts dans l’eau… 
 
Ana Maria « C » Poids-Plume (la sirène) et Maria « M » dansent sur le pont de la salamandre avec plusieurs de leurs joyeuses copines de classe…  
 
Ionut « P » et Robert « O » Poids-Plume ont les yeux collés sur le livre des mystères… 
 
Alexandra « M » Wonder Plume et Larisa « D » Wonder Plume se tiennent près d’un petit chevalet…  
 
A coté de l’arbre, tous les personnages de la scène précédente prennent le petit déjeuner dans l’herbe en compagnie de Roberto, Madame Maria, Miss Maryl, Sylvestre…  
 
 
ANABELLA, se promène sur les branches du cerisier avec un gros ventre 
Je crois bien que mon heure est arrivée, madame la cigogne !?  
 
LA CIGOGNE, qui se tient à coté de son nid 
Encore deux branches et tu y es, ma jolie !  
 
ANABELLA, se dirige péniblement vers le nid de la cigogne avec son gros ventre 
Mes trois petits sont très lourds ! Je suis épuisée !  
 
LA CIGOGNE, qui se tient à coté de son nid, lui tend une aile 
Encore un petit effort, Anabella !  
 
ANABELLA, se saisit de l’aile de la cigogne et rentre dans le nid 
J’y suis presque !  
 
LA CIGOGNE, la pousse dans le nid 
Un petit coup de main, ma belle ?  
 
ANABELLA, tombe dans le nid de la cigogne 
Merci bien.  
 
UNE VOIX, à l’intérieur de l’arbre 
Personne ne s’inquiète pour nous, mes sœurs !  
 
UNE DEUXIEME VOIX, à l’intérieur de l’arbre 
J’ai fini par perdre ma voix à force d’hurler !  
 
UNE TROISIEME VOIX, à l’intérieur de l’arbre 
Il faut sortir d’ici, je n’en peux plus d’être enfermée !  
 
LA COLOMBE, se pose sur une branche et tend l’oreille 
Qui est là ?  
 
UNE QUATRIEME VOIX 
Quelle idée de m’avoir entraînée jusqu’ici ?  
 
UNE TROISIEME VOIX, à l’intérieur de l’arbre 
C’est de sa faute !  
 
UNE DEUXIEME VOIX, à l’intérieur de l’arbre 
Ce n’était pas mon idée, c’était la sienne !  
 
UNE VOIX, à l’intérieur de l’arbre 
C’est bien vous qui vouliez savoir où se trouvait le trésor, Mesdemoiselles ?  
 
LA COLOMBE, cogne sur le tronc d’arbre 
Toc ! Toc ! Il y a quelqu’un ?  
 
UNE TROISIEME VOIX, à l’intérieur de l’arbre 
Taisez-vous, les filles, on vient d’être repérées ! 
 
UNE DEUXIEME VOIX, à l’intérieur de l’arbre 
Tant mieux ! J’aimerais bien sortir de cette boite !  
 
UNE VOIX, à l’intérieur de l’arbre 
Silence !  
 
IONUT « P » POIDS-PLUME, se lève et se dirige vers le cerisier, le livre grand ouvert à la main 
Mesdames et messieurs, je demande toute votre attention, s’il vous plait ! »  
 
ROBERTO 
Vous avez découvert un nouvel indice, les enfants ?  
 
ROBERT « O » POIDS-PLUME 
Nous détenons enfin la clé du mystère ! Approchez-vous de l’arbre, s’il vous plait !  
 
Tout le monde s’approche du cerisier…  
 
IONUT « P » POIDS-PLUME, se lève et se dirige vers le cerisier, le livre grand ouvert à la main 
« L’histoire que je vais vous conter a commencé l’automne dernier dans le jardin de Madame Maria à huit pas du cerisier. A l’époque, notre professeur enterra un joyeux trésor dans son jardin afin d’en conserver un bon souvenir. Quelques jours plus tard, lorsque Madame Maria vint sur les lieux pour vérifier son trésor, celui-ci avait disparu de la circulation… » 
 
Soudain, l’arbre s’ouvre en deux laissant apparaître un coffre…  
 
La colombe se saisit du coffre qu’elle berce dans ses bras…  
 
 
ROBERT « O » POIDS-PLUME, se saisit du livre et lit à haute voix  
« Notre professeur nous avait parlé du joyeux trésor peu de temps avant que celui-ci ne disparaisse. Cela finit par attirer l’attention d’une élève. »  
 
LA COLOMBE, ouvre le coffre d’où jaillit un papillon jaune à tâches dorées, puis le referme 
Sors de ce coffre, Corina, et parle-nous des joies de ta jeunesse !  
 
LE PAPILLON JAUNE, sort du coffre en récitant un poème  
« La vie est un fil de perles  
Et c’est elle, la perle, celle qui,  
Tout en attirant ton regard,  
Cache les mystères de la jeunesse.  
Embrassée par un bouquet de sentiments,  
Harmonieusement déployés,  
Elle fait vivre la solidarité,  
Lien heureux entre toi et ton confident…  
La jeunesse est une perle inestimable ! »  
Poème N°156 (La joie et la perle) de Mademoiselle Corina Danciu - VIII-e Collège Stefan Velovan– Professeur coordinateur : Maria Miflor (6 avril 2011)  
 
LE PAPILLON JAUNE se pose sur le sol et fait plusieurs tours sur lui-même prenant aussitôt l’apparence de Corina « D » Poids-Plume  
Vive le printemps et vive la jeunesse ! 
 
Tout le monde applaudit Corina qui salue l’assistance… 
 
IONUT « P » POIDS-PLUME, se saisit du livre et lit à haute voix  
« Un soir, par un bel automne attiédi, l’élève en question se rendit dans le jardin de Madame Maria avec la ferme intention de mettre la main sur le joyeux trésor… »  
 
LA COLOMBE, ouvre le coffre d’où jaillit un papillon violet à tâches dorées, puis le referme 
Sors de ce coffre, Violette, et dis-nous quels sont tes espoirs !  
 
LE PAPILLON VIOLET, sort du coffre en récitant un poème  
« Les espoirs sont des rêves,  
Les rêves deviennent réalité.  
Harmonieusement, la jeunesse nous aide  
A trouver des liens entre nous,  
Des fils fragiles et invisibles.  
On monte sur la scène de la vie  
Et l’on apprend à renaître ensemble,  
Comme dans un joyeux  
Chœur de la jeunesse. »  
Poème N°152 (Les sentiments) de Mademoiselle Violeta Voicu - VIII-C – Professeur coordinateur – Maria Miflor (1.04.2011)  
 
LE PAPILLON VIOLET, se pose sur le sol et fait plusieurs tours sur lui-même prenant aussitôt l’apparence de Violette « V » Poids-Plume  
Tant qu’il y a de l’espoir, il y a de la jeunesse !  
 
Tout le monde applaudit Violette qui salue l’assistance… 
 
 
ROBERT « O » POIDS-PLUME, se saisit du livre et lit à haute voix  
« L’élève de petite taille s’avança lentement sur l’allée principale une pelle à la main, vêtue d’une cape orange et portant un masque orange en forme de papillon… » 
 
 
LA COLOMBE, ouvre le coffre d’où jaillit un papillon rouge à tâches dorées, puis le referme 
Sors de ce coffre, Bianca, et exprime tout ton amour pour le printemps !  
 
LE PAPILLON ROUGE, sort du coffre en récitant un poème  
« Tous les enfants sont heureux,  
C’est le printemps qu’ils ont vu !  
Et les petits oiseaux joyeux,  
Chez nous, sont revenus.  
 
Les arbres jeunes, un jour flétris,  
Préparent de beaux visages fleuris  
Et, sur leurs fragiles rameaux,  
Les bourgeons ne font plus dodo.  
 
Partout, les belles fleurs vivantes,  
Petites et courageuses, nous enchantent,  
Dans les jardins et dans les prés,  
Car le printemps est arrivé. »  
Poème N°144 (Au printemps… la joie) de Mademoiselle Bianca Ionica - V-e A, Collège Stefan Velovan – Professeur coordinatrice : Maria Miflor (29.03.2011)  
 
 
LE PAPILLON ROUGE, se pose sur le sol et fait plusieurs tours sur lui-même prenant aussitôt l’apparence de Bianca « i » Poids-Plume  
Que la joie remplisse votre cœur !  
 
Tout le monde applaudit Bianca qui salue l’assistance… 
 
IONUT « P » POIDS-PLUME, se saisit du livre et lit à haute voix  
« L’élève masquée s’avança délicatement en direction du cerisier sous lequel dormait Anabella l’œil grand ouvert, se plaça à coté l’arbre qui avait perdu toutes ses feuilles auparavant, s’avança en direction du Nord en comptant huit pas environ, s’arrêta à un endroit bien précis et creusa aussitôt un trou dans la terre à l’aide de sa pelle. Au bout de quelques instants, elle déterra le joyeux trésor qu’elle emporta avec elle… »  
 
 
 
LA COLOMBE, ouvre le coffre d’où jaillit un papillon orange à tâches dorées, puis le referme 
Sors de ce coffre, Floriana, et parle-nous de ce joyeux trésor retrouvé !  
 
LE PAPILLON ORANGE, sort du coffre en récitant un poème  
« Aujourd’hui, grand jour de fête  
Fleur fière, la violette,  
A mis ses vêtements nouveaux  
Et annonce dans le boqueteau  
Le printemps si embaumé  
Qui va enfin arriver.  
 
Des milliers de fleurs sont prêtes  
D’aller à cet événement signalé  
Par la joyeuse violette :  
L’éternel retour de la beauté.  
 
De petites abeilles et des papillons,  
Des fourmis et de petits grillons,  
Des violettes et des jacinthes parfumées,  
Des perce-neige blanches et des pensées,  
Tous y sont invités  
Jouir de ce beau temps de paix.  
 
Le soleil doré,  
Lui aussi est prêt  
Pour l’arrivée annoncée  
De cette jolie festivité.  
 
Dans les sentiers, souriant,  
Portant un costume luisant,  
On le voit venir, à pas pressés,  
Lui, le printemps si désiré. »  
Poème N°155 (La joie et le printemps) de Mademoiselle Floriana Smărăndin, V-e A, Collège Ştefan Velovan– Professeur coordinateur : Maria Miflor (6 avril 2011)  
 
 
LE PAPILLON ROUGE, se pose sur le sol et fait plusieurs tours sur lui-même prenant aussitôt l’apparence de Floriana « S » Poids-Plume  
Longue vie à la colombe !  
 
Tout le monde applaudit Floriana qui salue l’assistance… 
 
FIN DE L’EPILOGUE (CHAPITRE 10)  
 
FIN DE L’EPISODE 13 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


 

(c) emilien casali - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 14.10.2019
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